Le secret du rire n'est pas la gaieté mais la tristesse, Mark Twain, rire simple, dimension tragique, dimension joyeuse
"Rien n'est plus drôle que le malheur, c'est la chose la plus comique du monde". Affirmant cela, Becket place la tristesse au coeur du rire, et plus encore, en exclut la gaieté, ainsi ramenée au second plan, douce illusion des humanistes et rêveurs. Arme de moquerie, d'humiliation, de supériorité, d'exclusion et de cruauté, le rire se veut tranchant et souvent injuste.
Mais pouvons-nous pour autant bannir toute trace de joie dans ce réflexe éternel de partager, de séduire, de divertir comme l'affirme l'humoriste américain Mark Twain: "Le secret du rire n'est pas la gaieté, mais la tristesse".
[...] Sujet : l'humoriste américain Mark Twain écrit : Le secret du rire n'est pas la gaieté, mais la tristesse. Commentez cette affirmation. Rien n'est plus drôle que le malheur, c'est la chose la plus comique du monde Affirmant cela, Becket place la tristesse au cœur du rire, et plus encore, en exclut la gaieté, ainsi ramenée au second plan, douce illusion des humanistes et rêveurs. Arme de moquerie, d'humiliation, de supériorité, d'exclusion et de cruauté, le rire se veut tranchant et souvent injuste. [...]
[...] Par conséquent, le rire a de multiples facettes et les valeurs qu'on lui donne à travers l'Histoire sont nombreuses et diverses. Il est ambivalent et nous avons vu que dans une certaine mesure Mark Twain à raison. Mais il semblerait qu'il ait un peu trop oubliée la nature première du rire qui est le semble divertissement. Pour aller plus loin, une autre question, rassemblant bonheur et malheur dans le rire peut se poser : le rire le propre de l'homme ? [...]
[...] Bien sûr il permet de détourner l'attention, de faire naître un pointe de bonheur dans ces domaines qui pourtant ne prêtent pas vraiment à la gaieté, mais ce même rire se base sur cette tristesse omniprésente et indicible. Ainsi dans le récent film Intouchable où la maladie et la tristesse qui l'accompagnent sont partout, les salles de cinéma résonnent d'éclats de rire à tout moment. Prenons également comme exemple le rire méchant, qui n'a pour but que de blesser, d'être cruel. [...]
[...] Ainsi pour certains, le secret du rire réside tout entier dans la tristesse. Passant du rire nerveux, déclenché par une émotion trop forte que les nerfs et le corps ne sont plus en mesure de contenir, tel que l'on entend parfois dans ses moments sombres que sont les enterrements, procès, au rire de supériorité qui abaisse l'autre comme simple morceau d'humanité, replacé dans sa condition humaine presque honteuse, ou tout du moins qui se prête à la pitié. Prenons par exemple L'homme qui rit de Victor Hugo où le personnage central, défiguré, pauvre, expose la réalité tragique que vit le peuple et qui, après un instant de gène, fait rire à gorges déployées l'auditoire, miroir de la bourgeoisie de l'époque. [...]
[...] Nombre de leurs représentations ne portent nullement sur le malheur mais plutôt sur des genres, des moments de la vie qui portent à rire sans ambiguïté. Le rire est également utilisé comme procédé d'union, il est collectif. Il réunit ainsi des individus que peut-‐être tout oppose et pourtant qui rient ensemble. Le septième art utilise fréquemment le rire pour plaire, pour attirer et divertir, et cela dans chaque pays. Ainsi les humoristes Laurel et Hardy, Mister Bean, Dary cowl, ont fait et continuent de nous faire rire. [...]
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