La théorie de l'essence, ou doctrine de l'essence, nous présente l'ordre de la logique qui se nie au fur et à mesure par son propre mouvement. En partant de la remarque que les thèses opposées sont toujours abstraites par rapport à la solution, qui devient effectivement réelle. Cette construction logique est aussi le mouvement qui doit nous emporter de la théorie de l'être absolu abstrait à la théorie de l'essence absolue abstraite et par-delà les contradictions théoriques et pratiques à la théorie du concept absolu.
[...] La contradiction est nécessaire au monde comme à la pensée qui ne pense la penser du monde que par contradictions surmontées. C'était le procès simple de la première réflexion dans la logique de l'être qui est aussi la dernière réflexion de la logique absolue tout court. Soit nous pensons l'être un comme être immobile ou un immobile, et nous nous figeons dans l'abstraction Parménidienne, ou alors nous pensons l'être multiple, l'être qui n'est pas, l'inassignable mouvement, et nous retombons dans l'abstraction des quantités négatives. [...]
[...] C'est donc la dépendance de la logique de l'être pour la logique du concept. A la conscience, la phénoménologie de l'esprit montre d'ailleurs que la force apparaît comme autre chose que ses manifestations, mais pour la science de la conscience elle y apparaît également comme n'étant rien d'autre que sa manifestation. Pour Hegel qui poursuit jusqu'à son terme la dialectique de l'essence et de l'être du point de vue de l'entendement fini, l'unité des forces et des atomes ne peut être que l'unité de l'intérieur et de l'extérieur. [...]
[...] Dans la quantité, l'identité pure et la négation sont conservées. Kant n'a pensé que la quantité négative ou positive, or Hegel pense la négation de la qualité dans la quantité et la négation de la quantité dans la qualité, non seulement selon le mode exclusif de l'être, soit affirmatif, soit négatif, mais aussi selon le mode inclusive de l'essence. Ainsi par la logique introactive de l'être, on passe au devenir de la mesure comme essence de l'être dans la qualité et la quantité qui s'y nient réciproquement. [...]
[...] C'est-à-dire que l'esprit est immédiatement l'esprit d'un peuple, son objectivité consiste en ce que la conscience qu'un peuple a de soi-même est son esprit vrai en tant qu'il est son objet ultime. Il est la la chose même retrouvée qui à son centre chez elle-même. Autrement dit la philosophie théorique objective périe dans la philosophie de la nature abstraite pour se reconstituer comme philosophie théorique absolue. Et c'est là que la critique de Marx sur la philosophie politique vise un point de vue sensible de la philosophie du droit politique en affirmant, que c'est une philosophie qui fait l'éloge du fait accompli. [...]
[...] Mais puisque l'autre Rapport quantitatif, l'être sans mesure de premier est autant qualitatif, l'être sans mesure est également une mesure ; et ces deux passages, de la qualité dans le quantum, et de celui-ci dans celle-là, peuvent, à leur tour, être représentés comme progrès infini, comme l'opération par laquelle, dans l'être sans mesure, se supprime et se restaure la mesure Doctrine de l'essence. Science de la Logique. Nonobstant la mesure concerne l'apparition, entendre, ce qui paraît déjà développé, et non le paraître qui est le moyen pour l'essence d'exister. Lorsque Hegel dit que le phénomène apparaît, c'est dans le sens où c'est l'essence qui doit nécessairement apparaître et il l'a distingué de son apparition. [...]
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