Arthur Schopenhauer s'interroge sur la question du désir, de la volonté et du vouloir-vivre. Le désir nous mène-t-il à la souffrance ou au bonheur ? Selon l'auteur, le désir nous renvoie à un manque donc à une souffrance. Philosophe du pessimisme, Schopenhauer affirme que vivre est une souffrance, l'existence n'est qu'une suite de peines et de tourments. D'après lui, tant que la conscience de l'homme est dirigée par la volonté, il ne peut y avoir de bonheur durable. Nous verrons dans un premier temps comment naît le désir chez l'homme, quels sont les objets qui l'animent, dans un deuxième temps la souffrance que peut engendrer la satisfaction d'un désir, puis nous montrerons enfin que d'après la thèse soutenue par l'auteur, le bonheur est inconcevable, impossible (...)
[...] L'homme est donc obligé d'admettre, d'accepter qu'il est poussé par une force dont il est conscient mais à l'encontre de laquelle il ne peut aller. En effet, cette pleine conscience nous permet de prendre connaissance de cette force et de sa valeur morale. La conscience est propre aux hommes à la différence des autres êtres vivants, et constitue l'essentiel de son âme. Cette force au début inconnue, apparait comme étant la volonté elle représente toute la détermination qu'il faut pour pousser un homme à agir. [...]
[...] De plus, on ne peut que suivre cette volonté qui est impossible à faire cesser. L'homme est attiré par elle mais elle reste impossible à satisfaire, à combler. Il veut toujours, toujours plus, accéder à autre chose. La volonté et le désir se base sur la prise de conscience de l'homme d'un manque. Il est donc dans la nature de l'homme de souffrit puisqu'il est dans sa nature d'être dirigé par la volonté, l'homme apparaît en tant que proie de la douleur ce qui montre bien qu'il n'a pas d'autres choix que de subir la douleur puisqu'il subit la volonté, le désir. [...]
[...] Si le désir engendre la souffrance perpétuellement, il apparaît aussi comme une nécessité de la nature humaine, l'une de ses caractéristiques. L'effort que constitue la volonté, le désir et son essence intime se rattache à un niveau très profond de la pensée de l'homme, celui-ci dure sans interruption donc fait partie intégrante de la vie. La volonté apparaît comme étant une vérité indiscutable, inévitable. L'homme a connaissance de la volonté et la reconnait comme juste, sage, ultime. Il et la bête ne sont mener que par leur volonté qui les pousse quasi- inconsciemment à agir. [...]
[...] La vie de l'homme semble alors vide, inexistante de toute essence et l'homme n'est plus, n'a plus de nature propre. L'existence d'un être est la fonction de son essence mais si l'homme n'a plus d'essence il n'existe plus, n'est plus animé par aucune passion. Plus une essence est parfaite, plus la vie qui en découle est parfaite, or ici ça ne peut pas être le cas. La vie de l'homme ne fait alors qu' osciller varier entre des valeurs extrêmes, entre deux tendances qui sont les seules issues possibles. [...]
[...] Explication de texte : Arthur SCHOPENHAUER, Le monde comme volonté et comme représentation Dans cet extrait, Le monde comme volonté et comme représentation, Arthur Schopenhauer s'interroge sur la question du désir, de la volonté et du vouloir-vivre. Le désir nous mène-t-il à la souffrance ou au bonheur ? Selon l'auteur, le désir nous renvoie à un manque donc à une souffrance. Philosophe du pessimisme, Schopenhauer affirme que vivre est une souffrance, l'existence n'est qu'une suite de peine et de tourments. [...]
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