Dans un texte qui porte sur la quête du savoir, Nietzsche essaie de savoir quels sont les rapports existants entre la connaissance et l'inconnu. De deux choses l'une, soit la peur de l'inconnu oblige l'homme à chercher absolument des réponses qui le satisfont mais qui ne sont pas forcément vraies, soit, l'homme, par sa curiosité naturelle, veut comprendre et connaître très précisément ce qui n'est pas déjà expliqué et qui se passe autour de lui. Pour Nietzsche, l'homme ne peut se résoudre à rester dans l'inconnu et la peur que ce dernier suscite, alors il se lance dans une " course à l'explication " avec comme seul objectif d'enlever tout sentiment de crainte en négligeant la vérité. Pourquoi l'homme tient-il à " anéantir " l'inconnu ? Que choisit-il entre vérité et réconfort ? La peur est-elle un moteur suffisant dans la quête du savoir ? (...)
[...] C'est par nature, " l'instinct qu'il va tenter de découvrir la vérité. Tout n'est basé que sur les impressions que la peur provoque sur l'homme. C'est une question de perception et de sentiment. Ce n'est pas la raison qui guide l'homme mais sa perception des choses. La peur a un effet stimulant sur lui. Il va se nourrir d'elle et puiser en elle pour essayer de trouver son explication, c'est en quelque sorte son essence, ce qui lui permet de travailler. [...]
[...] ne doit pas tant donner la cause pour elle-même qu'une certaine sorte de cause : une cause rassurante, qui délivre et soulage. Dans un texte qui porte sur la quête du savoir, Nietzsche essaie de savoir quels sont les rapports existants entre la connaissance et l'inconnu. De deux choses l'une, soit la peur de l'inconnu oblige l'homme à chercher absolument des réponses qui le satisfont mais qui ne sont pas forcément vraies, soit, l'homme, par sa curiosité naturelle, veut comprendre et connaître très précisément ce qui n'est pas déjà expliqué et qui se passe autour de lui. [...]
[...] Tant de questions laissées sans réponse, l'homme se créé, alors, une peur si profonde qu'elle pourrait être assimilée à une angoisse. L'homme se fait alors du " souci " : l'inconnu pourrait lui nuire, lui être dangereux et peut-être ( à l'extrême ) fatal. Comment savoir ? C'est là qu'intervient l'instinct animal de l'homme. Cet inconnu, source de " danger d' " inquiétude " et de " souci devient un ennemi qu'on doit neutraliser. " Le premier mouvement instinctif vise à éliminer ces pénibles dispositions L'homme devient alors un " prédateur " pour l'inconnu, un inconnu dont on ne sait pourtant s'il représente un risque réel. [...]
[...] L'homme devient le jouet de ses sentiments et perceptions. A cette thèse, on peut objecter la suivante le raisonnement est indépendant de la peur, c'est lui qui peut montrer qu'une explication est vraie, mais ce sont d'autres sentiments que la peur, comme la curiosité, qui le mène à rechercher le savoir. De ce texte, on peut retenir que l'homme est l'esclave de ses sentiments et de sa perception du monde, ils peuvent lui être profitables comme nuisibles. [...]
[...] Mais il veut à tout prix cesser d'avoir peur : " Comme au fond il ne s'agit que d'un désir de se débarrasser d'explications angoissantes, on ne se montre pas très exigeant sur les moyens de les chasser Quatre notions importantes se dégagent de cette phrase, qui permettent d'expliquer tout le texte et la vision de Nietzsche : désir, explication, angoisse et exigence. A noter également le terme " chasser " qui renvoie l'image à celui de prédateur. L'homme veut, souhaite trouver une solution au problème de l'inconnu. Tout n'est question que d'envie, pas de besoin ni de nécessité. C'est lui qui s'oblige à transformer l'inconnu en connu, il dirige tout, cette quête du savoir n'est basée que sur sa volonté et son désir. [...]
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