La philosophie est un domaine d'activité de la pensée qui mène une réflexion sur les êtres, les causes et les valeurs envisageables au niveau le plus général. Ainsi, cette science tente de répondre à des questions fondamentales et touche des thèmes essentiels comme le rôle de l'homme dans l'univers ou encore les valeurs morales. Dans Problèmes de philosophie, Bertrand Russel, philosophe britannique du XXème siècle, aborde le thème de la philosophie et donne son point de vue sur les problèmes suivant : l'homme doit-il philosopher ? (...)
[...] La philosophie est également un moyen de se construire et de forger sa propre personnalité. Cependant, nous avons apportés deux critiques sur ce texte qui remettent en cause l'idée selon laquelle la philosophie et le doute, qui sont indissociables, seraient bon pour l'homme, et celle selon laquelle la nouvelle vision philosophique du monde serait plus vraisemblable que la vision jugée comme absurde. [...]
[...] Il rejète toutes formes de pensées qu'il considère incompatibles avec les siennes, il exclut tout ce qui lui semble différent. L'homme n'ayant aucune réflexion et ne se posant donc aucune question vit dans un monde où tout n'est que certitudes, idées préconçues, rejet de la différence et de la découverte. Il «traverse l'existence» sans se demander quel est son but réel et sans savoir si les principes qui ont forgés sa personnalité sont fondés et raisonnables ou bien absurdes et incohérents. [...]
[...] Commentaire d'un texte de Bertrand Russel extrait de Problèmes de philosophie de 1912. A partir de valeur de la philosophie doit en réalité surtout résider dans son caractère incertain . jusqu'à . nous faisant voir les choses familières sous un aspect nouveau». La philosophie est un domaine d'activité de la pensée qui mène une réflexion sur les êtres, les causes et les valeurs envisageables au niveau le plus général. Ainsi, cette science tente de répondre à des questions fondamentales et touche des thèmes essentiels comme le rôle de l'homme dans l'univers ou encore les valeurs morales. [...]
[...] Nous pouvons apporter deux critiques au texte de Russel qui porte une vision idéaliste de la philosophie. Tout d'abord, il affirme qu'un individu qui ne philosophe pas, vit dans un monde «défini, fini, évident» car pour lui tout est évidence et absence de remise en question, puis plus loin dans son raisonnement, il explique qu'au contraire un individu qui philosophe connait le «doute libérateur» qui lui permet d'avoir ses propres opinions. Or, si l'on suit le raisonnement de Russel, philosopher revient à vivre dans le doute perpétuel sur tout ce qui nous entoure, l'individu n'a pas de réelles certitudes et donc pas de réels fondements pour se construire. [...]
[...] Russel emploie également, pour parler de la philosophie, l'expression selon laquelle elle «délivre notre pensée tyrannique de l'habitude». En effet, comme nous venons de le dire, la philosophie fait naitre des questions qui vont toutes avoir des réponses différentes et donc des points de vus différents et c'est par cette variété d'opinion que l'habitude est «brisée». Un individu va être confronté à des idées en contradictions avec les siennes et le fait de se retrouver face à de nouveaux principes, nouveaux jugements et nouveaux regards sur le monde va peut-être le convaincre et il va ainsi changer d'avis. [...]
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