Jean Jacques Rousseau est un philosophe du XVIIIe siècle, le siècle des lumières, qui a notamment participé à l'élaboration de L'encyclopédie.
Dans ce texte, le thème principal est la recherche de la vérité, en particulier l'origine de nos erreurs et la notion de bonheur liée à cette quête de la vérité (...)
[...] Les jugements sont-ils l'unique source de nos erreurs? Est-ce mieux de vivre dans l'ignorance comme le préconise Rousseau ? L'idée principale de ce texte traite ici de l'origine de nos erreurs. Afin de mieux faire comprendre la thèse qu'il défend, Rousseau a adopté une structure argumentative particulière. Le premier paragraphe sert d'exemple pour illustrer les propos de l'auteur, qui a délibérément choisi d'utiliser un exemple simple et concret pour que tout le monde puisse se représenter ce dont il parle. [...]
[...] Nous prenons part à cette recherche en prenant appui à la fois sur nos sensations, mais aussi sur nos connaissances pour trouver la vérité: nous sommes donc actifs. Enfin, le deuxième paragraphe sert de conclusion. Après l'avoir illustré par un exemple, l'auteur formule sa thèse de manière explicite dans la phrase: "Toutes nos erreurs viennent de nos jugements". Rousseau nous propose ensuite une conduite à adopter afin d'atteindre le bonheur. Cependant, cette conduite peut être qualifiée d'utopique car elle est tout à fait irréalisable. [...]
[...] Dans ce texte, le problème central posé est donc la recherche de la vérité, et plus particulièrement qu'est-ce qui est à l'origine de nos erreurs. On cherche à résoudre e problème dans le but d'atteindre le bonheur. On doit donc trouver une conduite à adopter. Rousseau n'a été ni le premier, ni le dernier auteur à poser ce problème. En effet, la philosophie a une triple finalité: critique, théorique et pratique, c'est à dire que les philosophes critiquent des éléments afin de mieux les comprendre (recherche de la vérité) dans le but d'en tirer une conduite. [...]
[...] Pour Freud, ce sont ces dernières qui sont source d'erreurs. On peut également observer une différence dans la conduite à suivre proposée par Rousseau pour atteindre le bonheur et celle proposée par Platon dans "Le mythe de la caverne", à savoir qu'il faut atteindre l'autre monde (celui de la connaissance) et accepter de s'être trompé auparavant alors que Rousseau préfère rester dans l'ignorance. On peut donc admettre que toutes les sensations que nous ressentons ne peuvent pas être considérées comme fausses : elles ne sont donc pas source d'erreurs. [...]
[...] Parce qu'alors il devient actif, et qu'il ne juge plus par inspection, mais par induction, en affirmant ce qu'il ne sent pas, savoir que le jugement qu'il reçoit par un sens serait confirmé par un autre. Puisque toutes nos erreurs viennent de nos jugements, il est clair que si nous n'avions jamais besoin de juger, nous n'aurions nul besoin d'apprendre; nous ne serions jamais dans le cas de nous tromper ; nous serions plus heureux de notre ignorance que nous ne pouvons l'être de notre savoir. (Rousseau, Emile) Commentaire Jean Jacques Rousseau est un philosophe du XVIIIe siècle, le siècle des lumières, qui a notamment participé à l'élaboration de L'encyclopédie. [...]
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