Dans ce texte extrait du Discours sur les origines et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, Rousseau évoque le thème de la nature de l'homme à travers une comparaison entre l'homme et l'animal. Selon lui, les hommes ont la faculté de se perfectionner, ce que les animaux ne peuvent faire. De "Mais quand les difficultés qui environnent toutes ces questions laisseraient quelque lieu de disputer" à "qu'elle était la première année de ces mille ans." Rousseau affirme que ce qui différencie l'homme de l'animal est la faculté de pouvoir se perfectionner, et de "Pourquoi l'homme seul est-il" à "le tyran de lui-même et de la nature.", Rousseau met en évidence le fait que cette faculté a des limites. Les animaux sont proches des hommes mais quelle différence existe-t-il entre eux ? La faculté de se perfectionner est-elle illimitée ? Nous allons procéder à une étude linéaire du texte. Nous verrons dans une première partie, la faculté de l'homme à se perfectionner, puis, dans une seconde partie, les limites de cette perfectibilité.
Selon Rousseau, ce qui distingue l'homme de l'animal est la faculté de se perfectionner.
En effet, on remarque que d'emblée, Rousseau nous fait remarquer que la question de la différence entre l'homme et de l'animal pose des problèmes puisque cela crée des débats, des "disputes", opposant divers arguments et raisonnements : "Mais, quand les difficultés qui environnent toutes ces questions, laisseraient quelque lieu de disputer sur cette différence de l'homme et de l'animal". Rousseau veut nous montrer que même si de nombreux débats animent cette question, y répondre n'est pas évident puisqu'on n'obtient pas de réponse satisfaisante et que personne n'est d'accord sur ce sujet.
Cependant, malgré qu'il n'y ait aucune réponse satisfaisante, "il y a une autre qualité très spécifique qui les distingue et sur laquelle il ne peut y avoir de contestation". En effet, selon Rousseau, il y a une caractéristique très propre à l'homme, qui le distingue radicalement et qui permet de classer l'homme et l'animal selon un ordre hiérarchique, de plus, il s'agit d'un fait peu contestable et qui entraîne donc l'accord de tous (...)
[...] Ce qui nous montre bien les limites de cette perfectibilité de l'homme. Par la suite, Rousseau rebondit sur sa première question en nous en posant une autre où il explique plus précisément ce qu'il a voulu dire dans la première, il veut nous montrer que cette perfectibilité que possède l'homme n'est pas éternelle : N'est-ce point qu'il retourne ainsi dans son état primitif , et que tandis que la bête, qui n'a rien acquis et qui n'a rien non plus à perdre , reste toujours avec son instinct, l'homme, reperdant par la vieillesse ou d'autres accidents tout ce que sa perfectibilité lui avait fait acquérir, retombe ainsi plus bas que la bête même ? [...]
[...] Rousseau affirme que ce qui différencie l'homme de l'animal est la faculté de pouvoir se perfectionner, et de Pourquoi l'homme seul est-il» à le tyran de lui-même et de la nature. Rousseau met en évidence le fait que cette faculté a des limites. Les animaux sont proches des hommes mais quelle différence existe- t-il entre eux ? La faculté de se perfectionner est-elle illimitée ? Nous allons procéder à une étude linéaire du texte. Nous verrons dans une première partie, la faculté de l'homme à se perfectionner, puis, dans une seconde partie, les limites de cette perfectibilité. [...]
[...] Dans cette partie du texte, Rousseau nous définie en quelque sorte la perfectibilité qui est la faculté de se perfectionner en s'adaptant aux circonstances. Par ailleurs, cette faculté ( ) développe successivement toutes les autres et réside parmi nous tant dans l'espèce que dans l'individu Effectivement, selon Rousseau, la faculté permet à l'homme de développer toutes les autres facultés comme par exemple l'intelligence et bien d'autres. Rousseau ajoute que c'est inné à l'homme, que c'est une caractéristique qui est l'essence même de l'homme et continu en insistant et en disant que cette faculté est aussi présente dans la classe d'êtres vivants à laquelle l'homme est seul à appartenir que dans l'être unique. [...]
[...] On peut donc en conclure que Rousseau définit donc l'homme par sa faculté de se perfectionner Cette faculté de perfectibilité montre que l'homme est inachevé, c'est-à-dire qu'il n'est pas terminé et qu'il doit se terminer seul, grâce à cette faculté qui le lui permet ou qui le lui permettra s'il met du temps à devenir contrairement aux animaux, eux, qui reste ce qu'ils sont durant toute leur existence. C'est entre autre ce qui les différencie. Cependant, cette faculté possède des limites incontestables, puisqu'en vieillissant, l'homme perd cette faculté de se perfectionner et revient à sont état initiale, cette faculté est donc source du malheur chez les hommes puisqu'ils perdent totalement leur confort et vivent alors en dessous de ce qu'ils vivaient avant. [...]
[...] Celui-ci ne peut pas devenir un autre. Il est d'emblée tout ce qu'il peut être. L'animal, à la différence de l'homme n'est donc pas libre et ne peut progresser. Selon Rousseau, la perfectibilité de l'homme a des limites. En effet, par la suite, Rousseau emploie des questions rhétoriques ce qui a pour effet d'engager le lecteur. Ces questions ont une réponse est évidente. C'est donc une manière de convaincre et de persuader. [...]
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