Le terme de « Lumières » désigne le mouvement intellectuel qui caractérise le XVIIIème siècle. Ce mouvement évoque le passage de la nuit au jour, de l'obscurantisme à la connaissance rationnelle qui marque cette époque, décidée à secouer tout ce qui pesait jusque là sur les peuples. Fédérés par l'Encyclopédie, les philosophes sont animés par leur considération pour le genre humain et par leur foi dans sa marche vers le progrès. Les philosophes rationalistes du XVIIème siècle tels que René Descartes et Baruch Spinoza, les philosophes politiques Thomas Hobbes et John Locke et certains penseurs sceptiques en France comme Pierre Bayle peuvent être considérés comme les précurseurs des Lumières. Mais les principaux noms qui nous viennent à l'esprit sont Voltaire, Diderot ou encore Rousseau. Rousseau est au centre des idées de liberté et d'égalité. Il est également au centre des grands thèmes de la littérature et des sciences humaines. Si Rousseau a été l'objet de jugements aussi contradictoires, c'est qu'il a pris, dans tous les domaines qu'il a abordés, une position novatrice. Henri Bergson disait d'ailleurs : « Rousseau est par excellence, l'homme que l'on discute sans le connaître ». En plein XVIIIème siècle, il proclame que la souveraineté est une et indivisible, il prône le respect de la nature. Le « Contrat Social » fonde une nouvelle légitimité, celle qui repose que la souveraineté du peuple, opposée à celle du monarque et du tyran. Rousseau rédige le « Contrat Social » à Montmorency. Une première version est achevée en 1760, la version définitive en août 1761. Publié en avril 1762, l'ouvrage est condamné et brûlé en juin. Il traite successivement du pacte social et de la souveraineté dans le livre I, de la volonté générale et de la loi dans le livre II, des formes du gouvernement dans le livre III et des institutions romaines dans le livre IV. Nous avons ici un extrait du livre III, le chapitre IV qui parle d'une des formes du gouvernement, la Démocratie.
Rousseau s'attache ici à nous décrire sa conception idéale du gouvernement et son application concrète.
Pour Rousseau, l'idéal de Gouvernement est particulier (I) et pose problème dans la pratique du fait de ses limites (II)
[...] Fédérés par l'Encyclopédie, les philosophes sont animés par leur considération pour le genre humain et par leur foi dans sa marche vers le progrès. Les philosophes rationalistes du XVIIème siècle tels que René Descartes et Baruch Spinoza, les philosophes politiques Thomas Hobbes et John Locke et certains penseurs sceptiques en France comme Pierre Bayle peuvent être considérés comme les précurseurs des Lumières. Mais les principaux noms qui nous viennent à l'esprit sont Voltaire, Diderot ou encore Rousseau. Rousseau est au centre des idées de liberté et d'égalité. Il est également au centre des grands thèmes de la littérature et des sciences humaines. [...]
[...] Une première version est achevée en 1760, la version définitive en août 1761. Publié en avril 1762, l'ouvrage est condamné et brûlé en juin. Il traite successivement du pacte social et de la souveraineté dans le livre de la volonté générale et de la loi dans le livre II, des formes du gouvernement dans le livre III et des institutions romaines dans le livre IV. Nous avons ici un extrait du livre III, le chapitre IV qui parle d'une des formes du gouvernement, la Démocratie. [...]
[...] Il s'agit donc là, d'une utopie. [...]
[...] Cependant, nous savons que par définition, les hommes, dans la pratique, ne sont pas parfaits et ne sont pas tous vertueux. Par conséquent, ce type de Gouvernement pose problème. B. Le problème de la confusion des pouvoirs Nous l'avons vu, dans une démocratie directe, le pouvoir législatif joint au pouvoir exécutif. Or Rousseau avoue que : Il n'est pas bon que celui qui fait des lois, les exécute Cela signifie donc que le souverain et le Gouvernement doivent être séparés. [...]
[...] Rousseau : Du Contrat Social, Livre III (1762), chapitre IV De la Démocratie Celui qui fait la loi sait mieux que personne comment elle doit être exécutée et interprétée. Il semble donc qu'on ne saurait avoir une meilleure constitution que celle où le pouvoir exécutif est joint au législatif: mais c'est cela même qui rend ce gouvernement insuffisant à certains égards, parce que les choses qui doivent être distinguées ne le sont pas, et que le prince et le souverain, n'étant que la même personne, ne forment, pour ainsi dire, qu'un gouvernement sans gouvernement. [...]
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