Le roman est-il le reflet de la société ? - publié le 17/04/2011

Thèmes abordés

Réprésentation de la société, roman

Résumé du document

Le roman est un genre littéraire dont la longueur est plus ou moins grande, ce qui le démarque de la nouvelle, qui elle est plutôt courte. Souvent, on dit que le roman serait le reflet de la société. Une première partie de l'argumentation affirmera cette déclaration, une seconde s'y opposera, et enfin une dernière sera une nuance de cette affirmation.

Extraits

[...] Finalement, le roman se trouve être le reflet de la société avec une représentation sociale objective, avec l'apparition des mœurs de la société comme les relations conjugales et les affrontements sociaux, ou encore avec la description de la vie politique de l'époque. Cependant ce reflet semble inexact et incomplet : Les personnages des romans réalistes sont stéréotypés et l'écrivain ne peut s'empêcher d'être subjectif et de d'écrire selon sa propre vision du monde. De plus il existe des romans fantastiques ou de science-fiction qui s'éloigne nettement du souci du reflet de la société. [...]

[...] Ensuite, il existe des romans autres que réalistes qui eux, ne sont point du tout le reflet de la société. Le fantastique, par exemple, est un mouvement littéraire qui introduit le surnaturel dans le cadre réaliste d'un récit. On a donc l'apparition de faits inexpliqués et théoriquement inexplicables dans un contexte courant. Ainsi, Jules Verne a écrit des romans de science-fiction : Vingt Mille Lieues sous les Mers raconte l'histoire incroyable d'une aventure à bord d'un sous-marin avec quelques péripéties épiques comme le combat contre des calamars géants, le passage sous le canal de Suez inexistant à l'époque et le voyage sous l'antarctique. [...]

[...] Dans Bel-Ami, Guy de Maupassant parle antre autre des liens étroits entre le capitalisme, la politique et la presse ou encore des femmes privées de vie politique. C'est aussi dans Germinal qu'Emile Zola raconte la situation politique et économique avec la situation de crise, les grèves et le travail salarié. On peut conclure avec la citation de Stendhal de son roman Le Rouge et le Noir : « Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. » et qui donc reflète les moindres détails de la réalité, de la société. [...]

[...] Souvent, on dit que le roman serait le reflet de la société. Une première partie de l'argumentation affirmera cette déclaration, une seconde s'y opposera, et enfin une dernière sera une nuance de cette affirmation. Premièrement, nous pouvons en effet dire que le roman soit le reflet de la société. Un mouvement littéraire, le réalisme, et son dérivé, le naturalisme, en sont d'ailleurs des applications élémentaires. Le réalisme se veut représentant exact de la réalité, sans artifice et sans idéalisation : En d'autres termes, l'objectivité des écrivains est un principe élémentaire de l'écriture réaliste. [...]