Henri Bergson, Le rire, langage, Commentaire d'oeuvre, extrait philosophique, philosophe, sentiments, émotions, outil commun, amour, haine, perception philosophique
Le texte proposé est un extrait philosophique de Henri Bergson, philosophe à cheval entre le 19? siècle et le 20? siècle. Cet extrait est tiré de l'oeuvre Le rire publié en 1900. Dans cet extrait, Bergson s'intéresse sur la simplicité du langage qui crée des généralités afin d'exprimer les sentiments ou bien les diverses émotions.
Le langage qui est l'outil commun à tout le monde pour communiquer ne serait-il pas trop simpliste et vague ? Le langage ne serait-il pas une entrave à la connaissance des choses ? Avec le langage, parvenons-nous exactement à nous connaître pleinement ? Comment l'Homme ferait-il pour parvenir à ressentir plus que des généralités face au langage ? Cela, voudrait-il dire que l'Homme ne cherche pas à voir au-delà du langage et qu'il serait condamné à être coincé dans des généralités ?
[...] Cela, voudrait-il dire que l'Homme ne cherche pas à voir au-delà du langage et qu'il serait condamné à être coincé dans des généralités ? Dans cette extrait Bergson appui l'idée que le langage est trop superficiel et bien trop vague pour définir des sentiments telle que l'amour ou bien la haine, il reproche également à l'Homme de s'appuyer sur les généralités du langage, qu'il affirme au début de l'extrait « nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles ». [...]
[...] Pour conclure selon Bergson le langage est une entrave à la connaissance des choses car nous ne lisons que les étiquettes sur les choses sans chercher à voir plus loin, mais c'est également un obstacle à la connaissance de soie même car nous nous appuyons sur les simples fonctions du langage sans chercher à voir comment nous nous le percevons plus personnellement selon notre propre individualité. Nous pouvons mettre en relation la poésie des romantiques qui est très expressive et propre à chaque auteur grâce à leur sensibilité complexe et unique, ce qui contre le point de vue de Bergson. [...]
[...] Bergson le langage est si commun qu il ne transcrit que les aspects communs et banal des choses à la ligne 5 « sa fonction la plus commune et son aspect banal ». En effet c'est la société elle-même qui a créé tous ses symboles très impersonnel , c'est ce qui dit à la ligne 22 « nous vivons dans une zone mitoyennes entre les choses et nous » . Grâce à cette zone mitoyenne qui n'est que la société il cherche à dire que le langage est si banal, crée sur des symboles généraux que nous ne parvenons pas à voir les choses plus profonde et personnel, à la ligne 15 nos sentiments que leur aspect impersonnel ». [...]
[...] Nous venons de voir que le langage est très simpliste selon Bergson maintenant nous aller étudier les différentes interprétations du langage. D'après Bergson nous ne percevons pas tous de la même manière c'est ce qu'il affirme dès le début de cet extrait « nous ne voyons pas les mêmes choses », nous pouvons supposer que chaque individu perçoit différemment le langage surtout au niveau des sentiments et émotion, comme par exemple pour le sentiment de haine nous ne le percevons pas de la même manière. [...]
[...] C'est ce qu il va démontré Bergson à la ligne 8 « ce qui ont d intime et de personnel d originellement vécu » . En effet le langage intervient différemment pour chacun d'entre nous, Bergson exprime également que les banalités intervient sur notre individualité malgré les généralités émise, à la ligne 17 « Ainsi notre propre individu l'individualité nous échappe » . Selon Bergson nous ne voyons les choses que de par son aspect extérieur et non intérieur à la ligne 14 « que son déploiement extérieur » . [...]
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