Frédéric Schiffter, travail, aliénation, production, intelligence humaine, apprentissage, opinions, interprétation des ordres, acte de coopération, authenticité, sondage, épanouissement, intégration, création, biens et services, loisir moderne, droit à la paresse, fatigue, repos
Le réquisitoire contre le travail et le loisir contemporain rédigé par Frédéric Schiffter comporte de multiples limites, il ne traite pas la question en son entièreté et nous empêche donc d'en tirer les bonnes conclusions.
[...] De plus le temps libre dans la société moderne est aussi considéré comme une valeur, c'est-à-dire qu'il doit être utilisé à bon escient. Le temps libre donne accès aux individus a un maximum de choix et un minimum de contraintes donc l'homme doit user de sa pensée pour effectuer ce choix, par conséquence incontestablement le loisir fait appel a bien plus de responsabilités personnelles que lorsque l'on est en situation de travail, par conséquent le loisir est une réelle rupture avec le travail. [...]
[...] Donc le travail n'est pas seulement une production, il est aussi un espace de vie en communauté et exercices de sa pensée. Le travail serait source de non-authenticité Troisièmement, Frédéric Schiffter défend l'idée selon laquelle le travail est source d'une existence inauthentique et impersonnelle, mais cela est en désaccord total avec la réalité de la chose, en effet les sondages en France démontrent que et les travailleurs sont heureux au travail. Cela est dû au fait que le travail n'est pas simplement une source de revenus, mais une source d'épanouissement. [...]
[...] Cela met en échec le travail et c'est à cause et à partir de cet échec que l'intelligence est mobilisée pour tenter par le même mouvement de surmonter l'obstacle occasionné et donc de pallier l'échec du travail. Par conséquent c'est intelligence qui se développe du fait de la confrontation à la réalité, et une intelligence orientée vers l'anticipation du risque, la prévision. Elle invente donc un nouveau mode opératoire que personne ne peut leur enseigner, et que chacun doit découvrir par lui-même. [...]
[...] Le travail serait une limite à la réflexion Deuxièmement, Frédéric Schiffer en s'appuyant sur le raisonnement de Nietzsche détermine que le travail empêche l'homme de penser et donc le déshumanise, cela ferait donc de l'homme une victime du travail cela me paraît totalement incohérent avec la réalité des faits, en effet le travail est en premier lieu une zone de réflexion dans laquelle je pense et j'ai émis des opinions. Le travail permet la circulation d'opinion, du point de vue au sein d'une collectivité. [...]
[...] En d'autres termes elle considère que l'homme ne pense jamais aider tout le temps sous l'emprise soit du travail soit du loisir cette vision me paraît extrêmement radicale en effet il ne prend pas le temps d'exprimer les bienfaits des loisirs modernes s'il ne prend pas la peine de le distinguer du travail ce qui à mon sens est surprenant. Le loisir est d'abord le fait de se reposer, rien faire du tout soit le droit à la paresse, il faut donc éviter d'avoir une attitude de censure à l'égard d'un jeune s'adonne aux loisirs comme le fait Frédéric, si l'étudiant a fini ses devoirs soit ses obligations personnelles et professionnel, il devrait avoir le droit de se reposer .Le loisir est aussi le droit de se libérer de la fatigue physique et de la fatigue nerveuse, qui se développe en nous du fait d'un travail scolaire compliqué et épuisant, par un travail professionnel fatiguant dans une ville bruyante, donc le loisir et un réel accès paresse libératrice de la charge de la fatigue. [...]
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