Platon, La République, beauté, Glaucon, Socrate, artistes, art, imitation, réalité, représentation de la vérité, sensible, Hegel, Oscar Wilde, vérité absolue, création
Par définition, l'article du latin « ars » peut se définir comme étant la production de la beauté par l'homme. On doit cette définition à Lalande. Plusieurs auteurs se penchent sur l'étude de l'essence de l'article, mais aussi de son utilité, sa fonction. Toutefois, la définition se heurte à plusieurs problématiques. C'est-ce que nous révèle Platon, dans la République au Xe Chapitre. Cet extrait de La République rapporte un dialogue entre deux personnages : Glaucon et Socrate, discutant de l'art. À travers le personnage de Socrate, Platon pose sa thèse en forgeant des propos assez sévères à l'égard des artistes, mais aussi du concept artistique en lui-même, qui ne serait qu'une représentation de la représentation. Dès lors, dans quelle mesure l'art est-il l'imitation de la réalité, voire une représentation de la vérité ?
[...] Platon relativise son affirmation, « une petite partie » du réel serait passible de représentation par l'art. D'emblée, l'auteur semble généraliser cette affirmation en relativisant la notion de vérité même chez les artisans. Toute personne qui se présenterait comme ayant une connaissance précise des techniques artisanales et des détails de celles-ci ne peut faire de lui le détenteur de la vérité absolue. En effet, s'il ne connait des détails concernant les personnes ou ce qu'ils représentent, il lui est reproché d'être « naïf ». [...]
[...] J.-C.) - Dans quelle mesure l'art est-il l'imitation de la réalité, voire une représentation de la vérité ? Par définition, l'article du latin « ars » peut se définir comme étant la production de la beauté par l'homme. On doit cette définition à Lalande. Plusieurs auteurs se penchent sur l'étude de l'essence de l'article, mais aussi de son utilité, sa fonction. Toutefois, la définition se heurte à plusieurs problématiques. C'est-ce que nous révèle Platon, dans la République au Xe Chapitre. [...]
[...] D'emblée Platon continue en se posant la question des rapports entre art et vérité. En ce qui concerne la représentation, Glaucon affirme que l'art est une imitation « de l'apparence ». Par définition, l'imitation c'est rendre semblable ce que l'on a créée, à une chose déjà créé ou existante, ou encore reproduire un double de la chose imitée. Donc il admet dans un premier temps que l'art serait une imitation et Socrate continue en affirmant qu'il existerait dès lors un « art de l'imitation ». [...]
[...] L'artiste qui, pour Platon est un dupeur, serait pour Bergson capable de saisir la réalité immédiatement, par l'intuition. Pour conclure, on peut affirmer dans un premier temps que Platon à travers le dialogue mis en place dans son ouvre, soutient que l'art ne serait expression d'une création, mais d'une imitation, ce qui implique qu'il est impossible d'en dégager la vérité où la réalité même de ce qui est imité/représenté. Mais alors, quelle serait la fonction de l'art ? Serait-elle uniquement une fonction technique ? Ou bien la production de la beauté ? [...]
[...] D'emblée, Platon qualifie l'artiste d'« enchanteur » ou « imitateur», qui « ne connait rien », appuyant l'idée que l'art ne serait donc que superficiel, qu'une copie du sensible. On retrouve donc cette construction platonique : les idées, les choses empiriques et la création de l'art. Ainsi, Platon dégrade l'œuvre d'art, et cela par l'imitation, elle dégrade la vérité. Hegel est opposé à cette idée même et retrouve dans l'art une création même, et pour d'autres tel que Oscar Wilde, c'est la réalité et la vie qui imite l'art. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture