La République, Livre X, Platon, art, peinture, objet
Socrate est un philosophe de la Grèce antique, un des philosophes majeures de l'histoire de cette discipline. Il eut notamment pour disciple Platon. L'extrait qu'il nous est donné d'étudier se structure autour d'un dialogue avec Glaucon qui ne tient qu'un rôle subalterne. À travers une explication littéraire, nous montrerons comment Socrate critique la peinture, qu'il présente comme l'imitation du monde sensible qui n'est lui-même qu'une copie du monde intelligible. L'extrait peut se diviser en trois parties.
[...] Pratiquer l'art de la peinture, c'est en quelque sorte copier une copie. C'est bien cette idée que vient confirmer le disciple Glaucon avec sa réponse très brève « de l'apparence ». L'art de l'imitation Socrate confirme alors l'idée que « l'art de l'imitation », à savoir la peinture « est donc bien éloignée du vrai », « pour chacune ( . ) il n'atteint qu'une petite partie n'est elle-même qu'un simulacre ». Les peintres sont ainsi condamnés selon Socrate à ne représenter que l'apparence des choses sans atteindre à leur essence. [...]
[...] - Dans quel but, l'art de la peinture a-t-il été créé pour chaque objet ? Socrate est un philosophe de la Grèce antique, un des philosophes majeures de l'histoire de cette discipline. Il eut notamment pour disciple Platon. L'extrait qu'il nous est donné d'étudier se structure autour d'un dialogue avec Glaucon qui ne tient qu'un rôle subalterne. À travers une explication littéraire, nous montrerons comment Socrate critique la peinture, qu'il présente comme l'imitation du monde sensible qui n'est lui-même qu'une copie du monde intelligible. [...]
[...] Selon Socrate, auprès de l'homme de la foule, le peintre peut se faire passer pour un « expert universel », quelqu'un qui connaît parfaitement tout alors qu'il ne travaille qu'à la surface des choses. Selon Socrate, Son disciple Platon qui s'inscrira dans la même voie, le peintre est en vérité un maître en illusion là où le philosophe est lui tout orienté vers la vérité, le monde intelligible, l'essence des choses, la science. Le peintre est du côté de l'apparence, du monde sensible, de la surface des choses, de l'ignorance et de la fausseté. [...]
[...] On retrouve donc dans cet extrait la théorie socratique et platonicienne d'un monde intelligible supérieure au monde sensible. Dans le premier se trouve la vérité, l'essence des choses. Dans le second règnent l'apparence, l'ignorance, la fausseté. Socrate dénonce cette discipline de la peinture qui ne revient qu'à imiter, qu'à faire une copie de ce qui est déjà une copie. L'entreprise du peintre ne peut tromper que l'homme du commun dont le jugement est peu aiguisé mais certainement pas le philosophe. [...]
[...] Le problème est celui du rapport entre l'art de la peinture et la réalité : « dans quel but, l'art de la peinture a-t-il été créé pour chaque objet ? ». Face à cette question, Socrate propose deux possibilités : Pour la première, il s'agit de « représenter imitativement, pour chaque être, ce qu'il est ». Ainsi, la peinture aurait pour but de représenter la vérité. Deuxième possibilité, la peinture ne vise plus la vérité mais l'apparence. Il s'agirait de représenter l'apparence telle qu'elle apparaît. [...]
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