La République des Lettres, Voltaire, Le siècle de Louis XIV, Isaac Newton, Halley, John Locke, Leibniz
Voltaire est né en 1694 et meurt en 1778, il appartient à la petite noblesse de robe parisienne mais est rapidement reconnu pour ses talents littéraires. Il nécessite pas à s'en prendre aux dirigeants et aux familles nobles, par exemple publiquement aux Rohan, ce qui l'oblige à s'exiler en Angleterre entre 1726 et 1728, qui va lui permettre de connaître le régime politique britannique et en devenir admirateur. Il rentre en France mais est toujours disgracié ainsi il ne peut retourner à Paris, alors il voyage en province et part ensuite à Berlin où il est invité par Frédéric II de Prusse, c'est là qu'il rédige Le Siècle de Louis XIV.
C'est un texte philosophico-historique, extrait du 34eme chapitre sur les savants de l'époque.
[...] Il les présente comme indépendant du pouvoir politique or Leibniz est au gouvernement et Halley est financé par les souverains britanniques, comme Voltaire par le roi de Prusse. Voltaire dresse un portrait idéalisé de la RDL en cherchant à s'inclure dedans, or F.Waquet a montré qu'elle disparait en 1740 donc qu'en 1751, Voltaire tente de ramener à la vie un réseau qui n'existe plus et le glorifie. Il essaye d'établir une filiation entre la RDL (17eme) et l'Europe des Lumières du 18ème. [...]
[...] Ligne 62/63 : correspondance épistolaire, échange en lettre avec prise de nouvelles et publicités des travaux européens. Leibniz aurait envoyé pour 1100 destinataires différents, conservées par l'UNESCO. Lignes 65/66 : Académies : rencontres et diffusion. Ligne 67 : Leyde est une université hollandaise, et les universités européennes sont le centre du savoir. La première université européenne est à Bologne en 1088, Paris en 1200. Elles ont un poids important dans l'écrit. Lignes 23/24/69 : Ils ont une admiration réciproque, un sentiment de faire partie de l'élite cultivé qui œuvrent pour le savoir. [...]
[...] Il écrit l'essai sur l'entendement humain, publié en 1690 et une lettre sur la tolérance pour le pluralisme religieux que Voltaire dans sa philosophie. Leibniz (1646/1716) : allemand qui a étudié à Leipzig pense que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles ainsi Voltaire le critique avec son œuvre Candide. II) Réseau de la république des lettres Ligne 38/39 : La Rep des lettres est un outil qui construit le réseau, dont on voit l'importance des ouvrages qui sont essentiellement en latin ou en français. Les grands centres d'imprimerie sont pour la plupart Londres et Amsterdam mais aussi Paris, Venise, Berlin, Genève. [...]
[...] De la ligne 1/11 : introduction du chapitre Ligne 12/40 : savant britanniques Ligne 41/55 : savants continentaux Lignes 56 à la fin : éloge de la république des lettres Qu'est ce qui justifie de pouvoir parler de république des lettres à l'époque de Louis XIV et quel liens peut-on faire avec les lumières ? Quels sont les membres de la république des lettres Éloge des grands hommes selon Voltaire : 11 noms cités. Il distingue les savants britanniques et continentaux. Les 4 principaux sont Newton, Halley, Locke, Leibniz. Isaac Newton (1643-1727) est le plus souvent cité, lignes 5/18/45/49/54 : C'est l'archétype du savant européen de l'époque ayant fait ses études à Cambridge, mathématicien, physicien, astronome, philosophe. [...]
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