HLP Humanités Littérature Philosophie, Aristote, Saint Augustin, Gilles Deleuze, Descartes, Wilhem Dilthey, Durkheim, Épicure, Markus Gabriel, André Gide, René Girard, Christian Godin, Hegel, Heidegger, Husserl, Christian Jacob, Lucrèce, Marx, Marcel Mauss, Merleau-Ponty, Nietzsche, Pascal, Platon, Julien Rabachou, Rousseau, Saint Thomas d'Aquin, Emmanuel Todd, Sartre, Michel Serres, Spinoza, Francis Wolff, monde
Ce document commente les textes de célèbres philosophes concernant leur vision du monde et de la société. Les philosophes comprennent Aristote, Saint Augustin, Gilles Deleuze, René Descartes, Wilhelm Dilthey, Émile Durkheim, Épicure, Markus Gabriel, André Gide, René Girard, Christian Godin, Hegel, Martin Heidegger, Edmund Husserl, Christian Jacob, Lucrèce, Karl Marx, Marcel Mauss, Maurice Merleau-Ponty, Friedrich Nietzsche, Blaise Pascal, Platon, Julien Rabachou, Romain Rolland, Jean-Jacques Rousseau, Thomas d'Aquin, Emmanuel Todd, Jean-Paul Sartre, Michel Serres, Spinoza et Francis Wolff.
[...] L'écart entre la dimension de l'homme et celle de l'univers rend le monde incompréhensible. Il s'agit d'être prudent sur ce que l'on affirme connaître, face à ce que l'on connaît vraiment (cf. Socrate, dans La République de Platon : « la seule chose que je sais c'est que je ne sais rien »). Pascal compare ainsi l'homme aux astres et au ciron (plus petit organisme visible à l'œil nu). Comment alors tout connaître du monde, sachant qu'il peut y avoir plus petit que le ciron (les organes qui le composent par exemple) et plus grand que les astres visibles à l'œil nu ? [...]
[...] Serres, la pollution pour s'approprier le monde Michel Serres, Le Mal propre, Polluer pour s'approprier ? 2008 Deux formes distinctes de pollution : les formes dures (rejets de résidus solides, liquides, gazeux par les grandes entreprises industrielles et particuliers) et les formes douces (pollution lumineuse, publicité qui envahit les paysages . La pollution n'émane pas seulement du travail et des transformations énergétiques, mais surtout de notre volonté de nous approprier l'espace, de le conquérir. Ceux qui laissent ces traces s'approprient les lieux, « non en les hantant, mais en excluant toute autre personne de là », en laissant une frontière. [...]
[...] Ceci n'est cependant pas envisageable chez Pascal. La tendance que l'on a à atténuer un reproche à quelqu'un est même tout simplement inutile selon lui : en effet, peu importe que l'on ait enrobé la réalité de « miel », la personne ciblée ne retient de toute façon que le reproche. Le bénéfice de l'atténuation est quoi qu'il arrive perdu. Le constat de Pascal est alors cruel : « Personne ne parle de nous en notre présence comme il en parle en notre absence. [...]
[...] Ce qui est faux : il y a un fossé entre la machine et l'homme qui s'explique par l'animalité de celui-ci. L'homme n'a pas un corps comme on a une voiture. Lorsque mon corps a une lésion, on ne le remarque pas de l'extérieur comme une panne sur une voiture : c'est moi qui souffre. C'est parce que l'homme est un « animal comme un autre » qu'il n'est pas une machine. [...]
[...] Le monde apparaît ainsi comme l'arrière-plan de toute chose. Or, tout objet du monde ne fait que jaillir d'un arrière-plan qu'il occulte. Si le monde est l'arrière-plan de tout ce qui existe, il n'existe en réalité jamais. Comme arrière-plan à jamais caché derrière les objets qui le composent, le monde est un grand « rien ». Gide ou l'acte gratuit Les Caves du Vatican, Livre André Gide Le jeune Italien Lacfadio, riche depuis peu, souhaite découvrir le monde. Lors d'un voyage en train, un homme qu'il ne connaît pas, Amédée Fleurissoire s'assoit avec lui dans le compartiment. [...]
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