René Guénon est un métaphysicien français faisant autorité dans les domaines de l'ésotérisme, du symbolisme et de l'étude comparée des religions. Sa pensée repose sur une métaphysique de l'histoire.
Il est né le 15 novembre 1886 à Blois, en France, dans une famille catholique issue de la petite bourgeoisie. Il trouve et rejoint une gamme d'ésotériques et gnostiques, organisations creusant profondément dans le secret des traditions et il est rapidement intégré dans les « réseaux » de Papus et initié dans l'ordre Martiniste. En 1909, il fut consacré Evêque de Synesuis dans l'Eglise Gnostique fondée par Papus sous le nom de Palingensuis.
Alors qu'il était impliqué dans de nombreuses organisations ésotériques, il a également entrepris l'étude de l'initiation dans de nombreux organes ésotériques traditionnels liés à l'hindouisme, l'islam, le christianisme et le taoïsme. René Guénon affirmera plus tard avoir eu un accès direct aux traditions hindoue, taoïste et islamique.
En 1912, il est initié au soufisme (il prend alors le nom d'Abdel Wahid Yahia) et il se marie, suivant le rite catholique. Il reprend des études à la Sorbonne et obtient sa licence de lettres en 1915 avant d'obtenir un Diplôme d'études supérieures en philosophie des sciences.
[...] Il inscrit la fin du monde dans cette vision cyclique en nous disant que la fin de l'Ancien Monde sera aussi le commencement d'un monde nouveau Il y a cependant, peut-être, un espoir de redressement dans le monde occidental : l'Église catholique. Les dernières pages de La crise du monde moderne évoquent quelques conditions du redressement, du rétablissement de la Tradition. Même s'il dit à un moment qu'il faut une rénovation totale, car le désordre et la confusion règnent sur tous les domaines. Conclusion En conclusion, nous pouvons dire que René Guénon est quelqu'un de très spiritualiste. [...]
[...] L'argument le plus décisif contre la démocratie se résume en quelques mots: le supérieur ne peut émaner de l'inférieur, parce que le plus ne peut pas sortir du moins Affirmer que la démocratie est "le gouvernement du peuple par le peuple" est une illusion, car il est contradictoire d'affirmer que les hommes puissent être à la fois gouvernants et gouvernés. De plus, lorsque René Guénon parle de démocratie, il le fait dans le chapitre VI intitulé le chaos social ce qui veut dire qu'il n'y a aucune structure, aucune hiérarchie. René Guénon est donc opposé à la démocratie comme synonyme de progrès. Opposition à la vision progressiste 1. Idée de régression Chez René Guénon, il y a l'idée de régression. Pour lui le supérieur ne peut émaner de l'inférieur. [...]
[...] Une autre cause de la décadence, selon René Guénon est l'individualisme qu'il définit comme la négation de tout principe supérieur à l'individualité, et, par suite, la réduction de la civilisation, dans tous les domaines, aux seuls éléments purement humains pour Guénon c'est donc bien l'individualisme tel que nous venons de le définir, qui est la cause déterminante de la déchéance actuelle de l'Occident C'est de la rupture avec la tradition qui s'est opérée au 14e siècle qu'est né le monde moderne. D'autres auteurs considèrent comme René Guénon que l'on est en décadence. Julien Freund dans son ouvrage La décadence. Histoire sociologique et philosophique[3], à la question sommes nous en décadence ? répond sans hésitation : oui. Pour Julien Freund, la décadence et le progrès sont deux termes qui sont apparus avec la querelle des Anciens et des modernes. Les théories de décadence s'inscrivent dans l'histoire culturelle. [...]
[...] Son œuvre, qui s'oppose à la modernité au nom de la Tradition sagesse immémoriale et transcendante, a modifié en profondeur la réception de l'ésotérisme en Occident dans la seconde moitié du XXe siècle[], et a eu une influence marquante sur des auteurs aussi divers que Mircea Eliade, Raymond Queneau ou encore André Breton. Il finit sa vie en Égypte où il meurt le 7 janvier 1951. Après la mort de Guénon, ses fidèles poursuivront la publication de son œuvre (un peu plus d'une dizaine d'ouvrages posthumes - essentiellement des recueils d'articles et de comptes-rendus). Le texte que nous avons à étudier est extrait du livre intitulé La crise du monde moderne. [...]
[...] Pour René Guénon, le vrai savoir réside donc dans la connaissance d'origine non humaine à laquelle il y a plus de six mille ans tous les hommes avaient accès, mais ces vérités sont devenues de plus en plus cachées et difficiles à atteindre c'est pourquoi il est question de symboles. (1re page du chap. 1). Cette vraie connaissance a été remplacée par le savoir scientifique actuel qui est matérialiste et incertain. Pour René Guénon, la science et la religion sont en concurrence, et donc la scientificité moderne est tournée contre la religion et veut montrer que l'homme est maître de l'univers. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture