1776, Travail, littérature, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, livre V, chapitre 1, Adam Smith, déshumanisant, enrichissement intellectuel, liberté, bonheur, travail à la chaîne, division du travail, avancée industrielle, progrès, Productivité du travail, Karl Marx, discussion raisonnable, raison, syndicat, corps, aliénation au travail, croissance économique
Le texte intitulé Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, publié par Adam Smith dans le livre V, traite des notions de travail, de liberté, et de bonheur. Sa thèse dit que le travail à la chaîne déshumanise le travailleur. Mais le travail nous permet pourtant de développer nos compétences et nos connaissances. Ainsi, le travail est-il déshumanisant ou permet-il de nous enrichir intellectuellement ? Par conséquent, l'enjeu est de connaître les impacts du travail à la chaîne sur l'esprit humain.
[...] Selon Epicure, il est urgent de philosopher, car cela permet d'être heureux, et nous pouvons mourir d'un moment à l'autre. C'est pourquoi le développement de son esprit et de son intelligence, qui n'est pas permis par le travail à la chaîne, rend l'Homme heureux. Cependant, Adam Smith est-il le seul à penser que le travail à la chaîne déshumanise l'individu ou existe-t-il d'autres philosophes ? En effet, Karl Marx pensait que la division du travail rendait les travailleurs aliénés par celui-ci. [...]
[...] Ainsi, les cadres ont plus de facilités à écrire des discours, des tracts, ou prononcer des discours, que les ouvriers. Ceux-ci ont l'impression de ne pas avoir assez de connaissances politiques, pour sentir que leur avis est légitime d'être donné. Par conséquent, l'Homme qui participe au travail à la chaîne est incapable de défendre son pays en allant à la guerre, sauf si on arrive à le préparer convenablement. Ici, l'auteur utilise le terme "quelques peines" pour exprimer la difficulté de cette préparation. [...]
[...] Ainsi, l'individu n'a plus besoin de réfléchir puisqu'il doit faire tout le temps la même action, presque machinalement. Il perd alors sa capacité de questionnement et de réflexion, qui sont essentielles au développement intellectuel. Dans le texte, l'auteur parle du fait que le travailleur pas lieu de développer son intelligence, ni d'exercer son imagination à chercher des expédients pour écarter des difficultés qui ne se rencontrent jamais" (ligne 6 à ce qui justifie bien la perte de questionnement et de réflexion des travailleurs, notamment pour éviter une situation désavantageuse, d'où le terme "difficultés". [...]
[...] Alors, il explique que la division du travail consiste à séparer la fabrication d'un produit en plusieurs étapes relativement simples et rapides, et en attribuant une ou deux à chaque employé. Le travail à la chaîne concerne la population pauvre du pays, qui passent leur temps à travailler pour pouvoir vivre convenablement. Cependant, de la ligne 3 à 10, l'auteur marque une contradiction à l'aide du connecteur logique pour expliquer le fait que cette technique de travail ne permet pas de développer l'intelligence des travailleurs, et peut même la détériorer, car les actions fournies sont assez simples et très répétitives. [...]
[...] C'est pourquoi l'auteur explique que "quant aux grands intérêts, aux grandes affaires de son pays, il est totalement hors d'état d'en juger" (ligne 13 à 14). Cela montre alors l'incapacité des travailleurs à prendre part aux débats politiques, qui demandent une capacité de réflexion et de questionnement, alors non entretenue par le travail à la chaîne. Cependant, les ouvriers d'aujourd'hui prennent-ils part à l'action collective, dans un parti politique ou dans un syndicat, ou ne s'en sentent-ils toujours pas capables ? [...]
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