Sciences humaines et arts, De la recherche de la vérité 1675, Malebranche, sagesse humaine, penser par soi-même, monde intelligible, accès à la connaissance, utiliser son esprit, réflexion personnelle, yeux et esprit, état de dignité
Le texte est un extrait issu du livre de Malebranche, qui s'intitule "De la recherche de la vérité", paru en 1675. Il est ici question d'un raisonnement au propos de la vérité. L'auteur s'interroge pour savoir s'il n'est pas mieux de penser par soi-même, et avec son propre esprit afin d'accéder à la vérité, plutôt que de se servir de l'esprit de quelqu'un d'autre. L'auteur tend, dans ce texte, à répondre au problème : la recherche de la vérité passe-t-elle par les autres ; ou notre esprit, seul, nous permet-il d'y accéder ? Le texte est construit en trois parties distinctes. La première est l'annonce du problème par l'auteur, soit, de la ligne une à la troisième ligne. Puis, la seconde partie présente des arguments qui étayent la thèse qu'il avance précédemment dans son texte, soit, de la ligne trois à la ligne six. Enfin, la troisième partie est l'affirmation de la thèse par l'auteur.
[...] Puis, on peut donc voir dans la deuxième partie de la phrase que les yeux du sage, donc, ce qui le guide pour avancer est dans sa tête, donc en lui. En tenant compte de cela on peut en déduire que Malebranche fait une comparaison entre les yeux et l'esprit. "Les yeux du sage sont dans sa tête" est donc une phrase qui veut dire que les personnes qui ne se servent que de leurs yeux devraient se servir également de leur esprit, car les sages eux, savent se guider par eux-mêmes, puisque ce qui les guide ne sont pas leurs yeux, mais leur esprit. [...]
[...] Pour conclure, on peut voir que ce texte de Malebranche propose tout un raisonnement pour savoir comment connaître la vérité, et ainsi on comprend que se servir de son propre esprit en est la clé. La recherche de la vérité ne passe donc pas par les autres. L'auteur déplore le fait de se servir de l'esprit des autres, en montrant que cela ne mènent pas à la connaissance, donc, pas à la vérité non plus. [...]
[...] En revanche, la pensée, dont parle ici Malebranche, constitue le monde intelligible, soit la réalité véritable. On comprend donc que les sens ont besoin d'être complétés par l'esprit et c'est ce que déplore ici l'auteur, les hommes ne se servent que de leurs yeux, et non pas de leur esprit. Il utlise le mot "toujours" pour appuyer sur l'idée que la vue est toujours utilisée, contrairement à l'esprit. Mais comment connaître si l'on ne fait pas fonctionner son esprit, alors que c'est la faculté qui nous permet de concevoir et comprendre. [...]
[...] Cela se rapproche des idées de Malebranche qui nous prouve bien que l'homme peut tout à fait penser par lui-même mais préfère se laisser guider par les autres, au dépend de lui. Malebranche propose donc ses arguments pour étayer la thèse qu'il a précèdemment avancé. Mais quelles qualités sont engagées dans cette recherche de la vérité? Comme le dit Malebranche dans la troisième phrase de cet extrait: "Il y a sans doute infiniment plus de plaisir et plus d'honneur à se conduire par ses propres yeux, que par ceux des autres.". [...]
[...] La recherche de la vérité passe-t-elle par les autres? Malebranche expose une thèse à ce propos, qui est: " Les hommes toutefois se servent toujours de leurs yeux pour se conduire, et ils ne se servent presque jamais de leur esprit pour découvrir la vérité". Pour lui: "Il est assez difficile de comprendre, comment il se peut faire que des gens qui ont de l'esprit, aiment mieux se servir de l'esprit des autres dans la recherche de la vérité, que de celui que Dieu leur a donné." (ligne 1). [...]
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