Dans cet extrait, le philosophe exprime clairement sa thèse selon laquelle le devoir est indissociable du droit c'est-à-dire que l'homme n'est dans l'obligation de dire la vérité que si autrui est dans le droit de la connaître. Il développe également l'idée que l'homme a le droit de mentir si la vérité nuit à l'autre. Afin de démontrer le bien fondé de sa théorie, Constant explique tout d'abord les conséquences sur l'être humain si la société était basée sur un devoir de vérité absolue ou sur celui d'un mensonge total. Enfin, il tente de prouver que dans certains cas le mensonge est la meilleure façon de protéger l'autre et que la vérité devient ainsi pire que le mensonge. L'enjeu de ce texte est donc de démontrer que dire la vérité est dans certaines conditions vitale et que le mensonge peut-être une solution pour ne pas nuire à autrui (...)
[...] L'enjeu de ce texte est donc de démontrer que dire la vérité est dans certaines conditions vitale et que le mensonge peut-être une solution pour ne pas nuire à autrui. Selon Constant, une société qui serait fondée sur un principe de vérité absolue «rendrait toute société impossible» car, quelquefois, dire la vérité est encore plus blessant et plus provocant que mentir. En effet, dire toujours ce que l'on pense peut amener une personne à se faire beaucoup d'ennemis qui n'auraient pas appréciés une remarque déplacée et blessante. [...]
[...] Commentaire «Des réactions politiques» de Benjamin Constant in Le Droit de mentir de 1796 A partir de principe moral que dire la vérité est un devoir, s'il était pris . jusqu'à . des deux principes nous a fourni la solution à la difficulté qui nous arrêtait». Notre société est constituée de droits et de devoirs que chaque être humain se doit de respecter afin d'assurer le bien de tous. Ses principes et ses règles donnent à l'homme une certaine structure en lui montrant ce qu'il peut faire et ce qu'il doit faire. [...]
[...] Tout d'abord, Constant explique qu'une société basée uniquement sur la vérité serait destructrice et instable et qu'elle n'apporterait finalement rien de positif à l'homme. Mais cette vision de la vérité absolue n'apporterait-elle pas de bonnes choses à la société? En effet, l'homme vivrait dans une entière sincérité et ne connaitrait pas l'hypocrisie que fait naitre le mensonge, l'homme n'aurait aucune peur de dire ce qu'il pense, il ne se demanderait pas s'il est correct de dire telle ou telle chose et l'homme oserait peut-être un peu plus. [...]
[...] De plus, avec une absence totale de mensonge, le doute n'existerait pas et serait même très bénéfique dans le domaine judiciaire. En effet, comment savoir si un accusé qui proclame son innocence est en train de mentir? Avec la vérité comme fondement tout semblerait indiscutable et le doute ne serait pas permis, il n'y aurait ainsi aucune peur de la tromperie ou de l'hypocrisie. Le texte de Constant semble être assez utopique car il présente une société où chaque être humain dit la vérité lorsque c'est son devoir et où le mensonge permet de ne pas blesser. [...]
[...] Constant affirme que le droit et le devoir sont inséparables car c'est en fonction des droits donnés à autrui que l'on établit nos devoirs. Ainsi, notre droit d'égalité par-rapport aux autres comme une personne noire face au racisme, impose un devoir de respect d'autrui et de sa culture. De même, le devoir de vérité est lié au droit de savoir que possède chaque individu. De ce point de vue, la vérité est donc un devoir envers ceux qui sont en droit de la connaître. [...]
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