Montaigne, auteur humaniste écrit dans les Essais sur la condition humaine et les grands problèmes de notre vie. Il rédige ces Essais en trois éditions successives. Le texte « De la conscience » est tiré du livre III, chapitre 5. Pour répondre à la problématique, je parlerais d'abord de la condamnation de la torture puis comment il arrive à émouvoir et persuader son lecteur.
[...] Mais Montaigne ne se contente pas d'exposer sa perception de la torture car il instaure un dialogue avec son lecteur et il a recours à divers moyens de persuasions. II. Emouvoir et persuader Les allongeails Les strates successives C ont un rôle important, par exemple la B ligne 13 confirme le raisonnement de Montaigne : l'innocent avoue. La strate C apporte un argument d'autorité ligne 16 constitué par la citation d'un moraliste de l'Antiquité en accord directe avec l'argument de l'auteur. Cette citation n'apporte rien au raisonnement mais elle lui confère une consécration. D'ailleurs, l'Antiquité ne connaissait pas la torture pour faire avouer ligne 31. [...]
[...] Le texte De la conscience est tiré du livre III, chapitre 5. Pour répondre à la problématique, je parlerais d'abord de la condamnation de la torture puis comment il arrive à émouvoir et persuader son lecteur. I. La condamnation de la torture La logique argumentative Mon premier point est la logique argumentative. Le premier paragraphe constitue une démonstration logique et directe de l'inefficacité de la torture comme moyen d'atteindre la vérité lors d'une procédure juridique. Ce paragraphe se compose de plusieurs étapes. [...]
[...] Le retour à l'anecdote A la fin du texte, la cour récit illustre les propos de l'auteur qui condamne la torture par une chute exclamative et ironique ligne 45. En tuant le soldat on s'aperçoit s'il était coupable ou innocent. Ainsi on recherche les preuves après la condamnation. Conclusion Montaigne à travers tous les ajouts, impose la force de sa logique, d'autre par il s'implique et affirme sa conviction en émouvant le lecteur pour cela, il fait appel a son intelligence, à sa conscience, et à sa sensibilité : ce sont les trois moyens de faire adhérer le lecteur à une thèse. [...]
[...] La torture ne peut pas révéler la vérité, le terme apparaît deux fois à la ligne 2. Mais elle n'est qu'une épreuve d'endurance. A partir de cette opposition se développe une logique binaire. Le développement d'une opposition J'aborde donc mon deuxième point, le développement d'une opposition. De la ligne 3 à deux questions sont posées (rhétoriques) qui constituent une alternative : la torture ne consiste pas plus à dire ce qui est, ce qui n'est pas ligne 5. Ce qui signifie que la torture réduit à évaluer la vérité à une chance sur deux. [...]
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