Descartes, Principes de la philosophie, science, sagesse, syllogisme, logique, Platon, Aristote, éducation littéraire, études philosophiques, instruction
Pourquoi l'ajout d'une préface ? Pour mettre les choses au clair auprès de ceux qui n'ont pas une éducation littéraire ou ont une mauvaise opinion de la philosophie. Descartes veut expliquer pourquoi il a écrit ce livre, et ce qu'on peut en tirer.
Descartes commence par exposer ce qu'il entend par philosophie : étude de la sagesse, c'est-à-dire non seulement prudence, mais connaissance la plus parfaite à laquelle un homme puisse parvenir.
[...] Discours de la Méthode, 3ème partie, où D expose sa morale provisoire/par provision, celle qu'il s'astreint à suivre en attendant d'être parvenu à des vérités certaines). 2. La logique (pas celle de l'école, qui « corrompt le bon sens plutôt qu'elle ne l'augmente », « mais celle qui apprend à bien conduire sa raison pour découvrir les vérités qu'on ignore »). Pour cela il est bon de commencer par des raisonnements faciles et simples comme sont ceux des mathématiques. 3. [...]
[...] 3 = ce que la conversation des autres hommes nous enseigne. 4 = la lecture de bons livres, « car c'est une espèce de conversation que nous avons avec leurs auteurs ». Mais D accorde une place à part à la philosophie : « Et il me semble que toute la sagesse qu'on a coutume d'avoir n'est acquise que par ces quatre moyens ; car je ne mets point ici en rang la révélation divine, pour ce qu'elle ne nous conduit pas par degrés, mais nous élève tout d'un coup à une créance infaillible. [...]
[...] Si dans la conduite de la vie nous n'avons pas à douter des connaissances acquises à travers les 4 premiers degrés de la sagesse, il est cependant légitime de les remettre en cause lorsque quelque raison évidente, nous y oblige. Autrement dit, nous pouvons réviser nos jugements si nous découvrons une raison valable, une bonne raison de douter de nos anciennes idées, de nos idées préconçues et non examinées. C'est parce qu'ils n'ont pas connu cette vérité, qu'ils n'ont pas appliqué cette règle, cette méthode, que les prédécesseurs de D ne sont pas parvenus à la connaissance des vrais principes : soit ils ont suivi Aristote (souvent en le déformant, en lui faisant dire autre chose que ce qu'il disait), soit ils ne l'ont pas suivi mais ils ont été tellement influencés par l'enseignement de sa doctrine que cela les a empêchés dans leur recherche. [...]
[...] « la première partie est la métaphysique, qui contient les principes de la connaissance, entre lesquels est l'explication des principaux attributs de Dieu, de l'immatérialité de nos âmes, et de toutes les notions claires et simples qui sont en nous. B. La seconde est la physique, en laquelle, après avoir trouvé les vrais principes des choses matérielles, on examine en général comment tout l'univers est composé, puis en particulier quelle est la nature de cette Terre et de tous les corps qui se trouvent le plus communément autour d'elle, comme de l'air, de l'eau, du feu, de l'aimant et des autres minéraux. [...]
[...] « Or ce souverain bien, considéré par la raison naturelle sans la lumière de la foi, n'est autre chose que la connaissance de la vérité par ses premières causes, c'est-à-dire la Sagesse, dont la Philosophie est l'étude. Et, pour ce que toutes ces choses sont entièrement vraies, elles ne seraient pas difficiles à persuader, si elles étaient bien déduites. » Toute notre science actuelle provient de différentes sources, qui correspondent à autant de degrés de sagesse auxquels nous sommes parvenus : 1er degré = notions si claires d'elles-mêmes qu'on peut les acquérir sans méditation. 2 = tout ce que l'expérience des sens fait connaître. [...]
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