Descartes, "Les Principes de la philosophie" : explication de texte

Résumé du document

Ce texte de Descartes, philosophe français du début du dix-septième siècle, renvoie à l'utilité de la philosophie et à ses fonctions.
L'auteur insiste sur la manière d'aborder cette science en renforçant sa thèse par des comparaisons.
En effet, dans un premier temps, il montre l'aspect utile de la philosophie, en insistant sur le fait que celle-ci est bonne pour un Etat s'enrichissant plus il y a de philosophes.
Il ajoute par la suite qu'il ne faut pas se limiter au travail des philosophes, mais que « chaque homme en particulier » doit réfléchir sur le monde pour se guider dans sa vie.
Enfin, Descartes nous invite à philosopher, jugeant cette étude plus importante que le fait de voir car elle vise la sagesse.
Cet extrait nous convie à réfléchir sur la place que la philosophie doit occuper dans nos vies. A partir de là, se pose donc la question de la nécessité de la philosophie.
En quoi est-elle nécessaire ?

D'après le titre de l'oeuvre, Descartes se propose d'établir les principes de la philosophie ou ses fondements afin que celle-ci soit une science ferme, assurée et rigoureuse. En effet, tant qu'une science n'est pas fondée, elle n'est ni crédible, ni valide. Dès les premiers mots, l'emploi du conditionnel suggère que l'utilité de la philosophie repose sur certaines conditions. Mais lesquelles ?

Extraits

[...] Enfin, Descartes nous invite à philosopher, jugeant cette étude plus importante que le fait de voir car elle vise la sagesse. Cet extrait nous convie à réfléchir sur la place que la philosophie doit occuper dan nos vies. A partir de là, se pose donc la question de la nécessité de la philosophie. En quoi est-elle nécessaire ? D'après le titre de l'œuvre, Descartes se propose d'établir les principes de la philosophie ou ses fondements afin que celle-ci soit une science ferme, assurée et rigoureuse. [...]

[...] Ce qui nous donne un premier élément de réponse quant à la nécessité de cette science. Descartes présent l'utilité comma une obligation morale à laquelle il faut croire, celle-ci ne pouvant être démontrée. En tant que philosophe, mathématicien et physicien, Descartes sait qu'il doit recourir à la philosophie pour assurer également la physique et les mathématiques. Cela montre une fois de plus, l'utilité de la philosophie, nécessaire au fondement d'autres sciences. Elle travaille aux conditions qui rendent possibles les valeurs telles que la vérité, le bien, la justice, le bonheur . [...]

[...] La véritable nourriture que les hommes doivent rechercher est la sagesse qui est définie comme un idéal. Animé par le désir de comprendre, le philosophe va rechercher la sagesse. Conclusion : Philosopher est nécessaire pour l'élévation de l'esprit. Dans ce texte, Descartes invite tous les hommes à philosopher car tous désirent la vérité et le bien qui garantissent le bonheur. En ce sens, rechercher la sagesse en philosophant, c'est avant tout la recherche de la liberté et du bonheur de vivre. [...]

[...] Descartes affirme donc que seule la philosophie le permet par le travail qu'elle effectue. Ainsi, elle est à l'origine des principes essentiels de la connaissance et de la vie, nécessaires à chacun. En ce sens, elle nous éloigne, les hommes civilisés, de toutes formes d'animalité. Pour renforcer cette idée, Descartes différencie les barbares caractérisés par l'absence de civilisation et de culture évoluée, des sauvages qui se démarquent par l'absence d'éducation. Ainsi l'utilité de la philosophie est directement liée à son exigence de rigueur comme à sa spécificité et même en découle. [...]

[...] Pour renforcer son idée, Descartes compare la philosophie à la vue. Cette comparaison permet de comparer sa pensée pour mieux la faire entendre. Chacun doit découvrir le monde avec ses propres yeux, se laisser guider par soi-même. Les laisser fermer et se faire guider est pour Descartes comme vivre sans réfléchir. Par la suite Descartes nuance ses dires. Il affirme avec exactitude que le fait d'avoir les yeux fermés sans faire aucun efforts pour les ouvrir est synonyme de ne pas philosopher, donc de demeurer dans l'ignorance. [...]