Problématique : comment justifier la thèse de la connaissance a priori en ce qui concerne la métaphysique ?
Thèse : dans l'élaboration de la connaissance, il faut l'a priori. A travers les exemples de la mathématique de la physique, Kant illustre le passage du tâtonnement à la science, et il applique l'hypothèse de l'a priori à la métaphysique, ce qui pose le problème des limites de la raison, qui ne permet pas de tout connaître, mais donne la possibilité de tout penser.
- « Voie sûre de la science » : exemple : la logique, qui n'a jamais fait de pas en arrière, ni ne semble faire de pas en avant et paraît achevée.
- « Simple tâtonnement » : impossible d'atteindre le but, il faut souvent revenir en arrière, les différents collaborateurs ne peuvent se mettre d'accord sur la voie à suivre.
[...] nécessité de l'a priori, ds la connaissance pratique comme théorique En tant que ds ces sciences, il doit y avoir de la raison, il faut que qc y soit connu a priori, et la connaissance rationnelle peut se rapporter de deux manières à son objet En effet elle peut : - déterminer cet objet et son concept : connaissance théorique - rendre effectif cet objet : connaissance pratique II. L'exemple de la mathématique et de la physique : le passage du tâtonnement à la science est-il également possible ds le domaine métaphysique ? a. ex de ces deux sciences : l'illumination qui fait dépasser le tâtonnement Mathématique et physique : connaissances théoriques de la raison, qui doivent déterminer leurs objets a priori. [...]
[...] utilités de cette métaphysique fondamentale - nous détourner de l'utilisation de la raison spéculative au-delà des limites de l'exp : utilité négative - rétrécissement de l'usage de la raison, et suppression de l'usage pur de la raison : utilité positive, car abolit un usage pratique qui risquerait de l'anéantir. Permet l'usage pratique nécessaire de la raison pure qu'est l'ordre moral, qui est alors détaché de la sensibilité. V. Connaître et penser a. la connaissance spéculative se réduit à l'étude des objets de la connaissance Ds la partie analytique de la Critique, démo qu'on ne peut acquérir d'intuition d'un objet comme chose en soi qu'en tant qu'il est objet d'intuition sensible, dc phénomène, d'où la restriction de toute la connaissance spéculative seulement possible de la raison à de simples objets de l'exp. [...]
[...] le but et la nature de la Critique de la Raison Pure Recherche de données permettant de déterminer ce concept de la raison qu'est l'inconditionné qui permettra de faire accéder notre connaissance a priori au-delà des limites de l'exp. La Critique de la Raison pure spéculative a pr but de transformer la démarche métaphysique. C'est un traité de méthode, pas un système de la sc elle-même, quoiqu'elle en dessine les limites et en fasse ressortir l'architecture globale. Elle constitue une unité entièrement distincte des principes de la connaissance, dont tous les aspects forment un tout cohérent et interdépendant. En tant que science fondamentale, elle doit être complète. c. [...]
[...] Après les exp des physiciens, illumination encore : Ils comprirent que la raison ne voit que ce qu'elle produit elle-même selon son projet, qu'elle devrait prendre les devants avec les principes qui régissent ses jugements d'après des lois constantes et forcer la nature à répondre à ses questions Les obs faites au hasard ne peuvent converger vers une loi. b. le pb de la métaphysique : pourrait-elle devenir une science ? Métaphysique : connaissance spéculative de la raison tout à fait distincte elle s'élève vis-à-vis de la raison par de simples concepts. N'emprunte pas encore la voie d'une science, car la raison s'y trouve continuellement en difficulté il faut svt rebrousser chemin, et pas d'accord entre les adeptes. A quoi tient qu'ici nulle voie sûre de la science n'ait pu encore être découverte ? [...]
[...] On peut, en vertu de cette transformation ds la manière de penser, expliquer parfaitement bien la possibilité d'une connaissance a priori et prouver les lois a priori au fondement de la nature. IV. Problème des limites de la raison a. la connaissance ne permet que d'atteindre les phénomènes, et l'inconditionné de la raison nous pousse à dépasser ces phénomènes, donc nécessité de l'a priori Ms on ne peut aller au-delà des limites de l'exp possible Dc la connaissance a priori n'atteint que des phénomènes. Ce qui ns pousse à aller au-delà des limites de l'exp, c'est l'inconditionné de la raison réclame vis-à-vis de tout ce qui est conditionné. [...]
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