Le Pragmatisme, William James, perception, connaissance, réalité, expérience, vérité
Dans ce texte de William James, psychologue et philosophe américain du XIXe siècle, tiré de son ouvrage Le Pragmatisme, publié en 1907, il est question des liens entre la vérité et l'utilité. Le problème auquel l'auteur entend répondre est le suivant : comment identifier les différentes formes de vérité et comment peut-on concilier l'aspect subjectif et objectif des vérités, l'aspect concret et abstrait des vérités ? Dans cet extrait, William James clarifie la notion de vérité, qui est au coeur de la théorie pragmatiste et montre qu'il existe des vérités qui changent dans le temps, car celles-ci sont liées à nos croyances, à nos habitudes, à notre façon de vivre et de considérer ce qui est utile. Il se demande ainsi, qu'est-ce qu'est la vérité ?
[...] Dans les phrases qui suivent, William James montre quelles sont les conséquences pratiques de la vérité. En effet, ce n'est pas parce que l'on a une conception empirique de la réalité que nécessairement, la vérité est pratique. Par la suite, l'auteur révèle que le mot vérité n'est pas pour nous qu'un « non collectif, résumant des processus de vérification. » Cela sous-entend que la vérité n'est pas universelle et qu'elle ne concerne pas tous les êtres humains, mais plutôt un groupe de personnes. [...]
[...] Malgré le fait qu'on arrive à comprendre que ces idées payent car celles-ci sont reliées aux perceptions sensibles puisque les perceptions renvoient à quelque chose de concret, on connaîtra quelque chose du monde matériel. Cette phrase apporte plusieurs nuances entre l'esprit, le monde matériel, ainsi que le rapport entre les vérités et les idées. William James évoque ainsi que les perceptions sensibles afin de rappeler que l'activité d'avoir des idées n'est pas strictement intellectuelle, elles sont également reliées au champ de l'expérience sensible. Ainsi, dans ces quelques lignes, William James affirme que la vérité est avant tout liée aux perceptions. [...]
[...] Alors le terme « ensemble » pourrait être utilisé par William James afin d'éviter de défendre une théorie de la vérité où chacun croit ce qu'il désire. De surcroit, ce qui est avantageux à l'égard de l'expérience actuelle en vue ne le sera pas nécessairement au même degré à l'égard des expériences ultérieures. Effectivement cela sous-entend que ce qui est avantageux pourrait éventuellement évoluer dans le temps. Alors ce que l'on pense être juste à l'heure actuelle va évoluer. Il est donc nécessaire de prendre en compte toute une partie de l'existence. [...]
[...] De plus la vérité scientifique pourrait nous donner la plus forte somme de satisfaction en raison de son utilité Néanmoins l'auteur sous-entend qu'il existe une certaine contradiction entre la vérité scientifique et la vérité acquise dans la mesure ou la vérité acquise sous-entend que nous devons prendre conscience que la plupart de nos pensées sont des opinions, des vérités acquises par des expériences, la différence avec les vérités scientifiques c'est qu'elles semblent avoir une valeur moins forte ou qu'elles nous apportent moins de satisfactions. Par ailleurs, les vérités acquises sont subjectives car la perception peut potentiellement prendre la forme d'une illusion. L'expérience peut être une vérité acquise. En outre les vérités acquises devinent des vérités ceux par le biais de l'expérience est donc de la durée. Ainsi les vérités scientifiques peuvent remettre en question les vérités acquises. Étant donné que les vérités acquises ne sont pas d'ordre scientifique. [...]
[...] C'est dans l'expérience elle-même que la corrélation entre la pensée et le réel s'accomplit. Alors une idée est vraie si elle nous guide de manière fructueuse dans l'expérience, vers le réel. La phrase qui suit est une analogie dans laquelle l'auteur, déploie le rapport qu'il existe entre la notion d'utilité est ce qui est vrai à partir de ce qui est juste et qui est profitable pour notre conduite. La vérité est une notion plutôt abstraite alors William James, pour nous expliquer le lien qu'il existe entre ce qui est avantageux et le vrai utilise la justice, il est vrai que l'être humain n'a pas besoin de savoir ce qui est vrai pour savoir ce qui est juste, si on trouve que quelque chose est avantageux pour la justice, alors on va le mettre en pratique. [...]
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