Explication de texte de Max Weber qui cherche à comprendre : "Quels sont les conditions nécessaires pour que les hommes se soumettent sans contraintes et comment le souverain justifie-t-il cette soumission ?". Qu'est-ce qui est légitime dans le pouvoir politique ?
[...] De plus, c'est le seul qui corresponde à l'Etat démocratique dans ses idéaux, dans la mesure où le citoyen peut rationnellement admettre un pouvoir qu'il a lui-même délégué. Le citoyen se soumet rationnellement à des lois qu'il estime valides pour tous. La légalité repose sur des règles établies de telle manière, qu'il est possible d'en rendre raison. Le pouvoir politique qui fonde l'Etat moderne est un pouvoir de droit, sa légitimation vient du consentement collectif dans des lois admises. Cela implique que celui qui exerce le pouvoir de droit n'en n'est pas propriétaire mais seulement dépositaire. [...]
[...] Donc, qu'est-ce qui est légitime dans le pouvoir politique ? Premièrement, Weber parle de l'autorité de l'éternel hier qui est pour lui le pouvoir traditionnel En fait, l'autorité de l'éternel hier est, pour Max Weber, c'est le fait que la souveraineté est exercée par une minorité détentrice des moyens de gestion militaires et économiques. De ce fait, la domination par les élites ploutocratiques n'a pas besoin en effet de recourir à un processus de légitimation pour gouverner, dans la mesure où sa légitimité n'est pas remise en cause puisqu'elle correspond aux autorités traditionnelles qui assoient leur pouvoir sur l'habitude, les coutumes et les pratiques religieuses sanctionnées par leur validité immémoriale. [...]
[...] Tout d'abord, pour introduire ce texte, Weber affirme que tout Etat est fondé sur la force En effet, un Etat fonctionne par le biais de lois. Ainsi, les hommes qui constituent le peuple, savent ce qu'il est bon ou mauvais à faire par rapport aux lois, donc ce qu'ils ont le droit ou non de faire. Or, généralement, le peuple respecte les limites que posent les lois alors qu'il pourrait très bien ne pas les respecter au vu du nombre qu'ils représentent. [...]
[...] Ainsi, en vertu du fondement légal du pouvoir, le souverain n'a pas la liberté d'en user selon son bon plaisir. Au début du texte, Weber fait le constat qui est que tout Etat est fondé sur la force Ensuite, il pose le problème qui est de savoir qu'est-ce qui dans le pouvoir politique est légitime et finit en répondant, indirectement, à cette question en trois parties. Ainsi, ce texte répond bien à ce problème car nous pouvons en conclure que lorsqu'un souverain est aux commandes d'un Etat, tout lui est à peu près légitime, tout comme la violence, que ce soit physique ou morale, entre autre. [...]
[...] C'est pourquoi le problème universel envisagé dans ce texte, qui est explicitement introduit de la ligne 10 à la ligne 12, serait : quels sont les conditions nécessaires pour que, justement, les hommes se soumettent sans contraintes et comment le souverain justifie-t-il cette soumission ? Autrement dit, qu'est-ce qui est légitime dans le pouvoir politique ? Ainsi, Weber pense qu'il existe trois fondements de la légitimité : premièrement, l'autorité de l'éternel retour puis l'autorité fondée sur le charisme, et enfin l'autorité qui s'impose en vertu de la légalité D'ailleurs nous serons amenés à voir plus en détails ces trois fondements dans le développement. Du coup, je pense que l'on peut découper ce texte en deux parties différentes. [...]
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