Ce texte, qui date des années 411 ou 410 aurait très bien pu être écrit à notre époque. En effet, il traite de faits qui sont communs à tous les siècles, comme le salaire des personnes qui gouvernent, ou encore l'injustice et la justice. Telle une pièce de théâtre, les acteurs se succèdent face à Socrate. Ce dernier, pour arriver à ce qu'il veut montrer à son interlocuteur, se sert d'exemples simples, comme le métier de berger. Et de là, il élabore un raisonnement que même une personne têtue est obligée de changer d'opinion (...)
[...] Malgré cela, Thrasymaque n'est toujours pas d'accord. Et pour lui, l'homme juste est toujours dans une position inférieure à l'homme injuste. Thrasymasque, après un long discours, expliquant sa position, se prépare à se retirer. Mais il est pressé par les autres pour rester afin de justifier ses positions. Socrate est convaincu que la justice est plus profitable que l'injustice. II. Le dialogue se transforme en joute oratoire 345b à 348a Pour Thrasymaque, les hommes injustes sont des sages et des hommes de bien. [...]
[...] LIVRE II Ce livre, tout comme le premier, aurait pu être écrit par un auteur contemporain. En effet, Platon emploie le mot salarié pour une personne qui vend l'usage de sa force et salarié le prix de son effort. Dans ce second livre, Platon propose de construire une cité idéale. A la fin de ce livre, il élabore les lois qui concerneront les dieux. Les autres personnages interviennent peu. Juste pour faire préciser à Socrate une ou deux choses. On peut même dire qu'ils sont là pour représenter le lecteur. [...]
[...] Pour avoir cette vie il faut faire des offrandes aux dieux 366d à 368c Personne n'est juste de son plein gré et celui qui blâme l'injustice est celui qui est trop faible pour la commettre. Si on donne le moyen au juste de commettre l'injustice il la commettra. III. Socrate, après avoir laissé discourir Glaucon et son frère, reprend la parole 368c à 376a Socrate propose d'étudier la justice dans un cadre plus grand que l'individu au départ : la cité. Une cité est fondée car l'individu seul ne se suffit pas à lui-même. Socrate propose de construire une cité et ses habitants. [...]
[...] Donc la guerre apparaît. Mais se pose le problème des gardiens de la cité : comment faire pour qu'ils soient doux avec les citoyens et méchants avec ceux des cités voisines ? 2. 376a à 386a L'homme, pour qu'il soit doux avec ses proches, doit être naturellement philosophe et éprouver le désir de connaître. Socrate, dans sa cité, désire censurer certaines histoires racontées à ses plus jeunes citoyens. Car c'est à cet âge qu'on se forge des opinions. Il veut que dans sa cité, les dieux soient représentés comme auteurs d'œuvres justes et bonnes. [...]
[...] Telle une pièce de théâtre, les acteurs se succèdent face à Socrate. Ce dernier, pour arriver à ce qu'il veut montrer à son interlocuteur, se sert d'exemples simples, comme le métier de berger. Et de là, il élabore un raisonnement que même une personne têtue est obligée de changer d'opinion. I. Le roman se présente comme une pièce de théâtre 327a à 328b Socrate, avec le fils d'Ariston, se rend au Pinée, afin de faire ses prières à la déesse Bendis et d'assister à une fête. [...]
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