Cours de Culture générale sur le philosophe de la Grèce antique Platon à travers l'étude de l'une de ses plus grandes oeuvres qu'est La République.
[...] La cité est debout, verticale. Il y a quelque chose en haut et en bas, des individus supérieurs à d'autres. Platon à une conception holiste de la cité (holos = tout) ce qui s'oppose à la pensée individualiste. L'important est le tout social. L'individu ne peut exister seul. Il n'existe pas d'individu détaché de la cité. Chaque citoyen est un membre du corps social. Société tripartite : - le sommet, la tête du corps, la raison, la pensée, correspond au chef du pouvoir : le philosophe roi - la poitrine, le cœur, correspond aux gardiens de la cité. [...]
[...] Pour Platon, c'est la fin de la cité. De plus, la société a peur de son chef qui lui aussi a peur de son peuple. Le tyran, c'est l'homme immédiat. Il n'a pas d'intermédiaire, il est seul face à son peuple et à ses désirs. Il est le négatif absolu du philosophe. C'est celui qui, à l'état de veille est tel que l'homme en état de songe À l'état éveillé, il réalise ses rêves les plus fous. On est arrivé à la dernière étape de la décadence. [...]
[...] Ce sont des menteurs habiles. Ils nous retiennent du côté du monde sensible, du corps (opposé au monde intelligible). VI. Le mythe d'Er C'est ce sur quoi se termine la République. C'est un récit, un conte inventé par Platon. Er est un soldat qui meurt au combat. Hadès lui dit d'observer ce qui va se dérouler et de remonter sur terre pour raconter ce qu'il a vu. Il assista la métempsycose (réincarnation). Des âmes sont alignées en file indienne dans une clairière. [...]
[...] On dispose en effet de correspondances de Platon même si l'on doute de leur authenticité. On craint que ce soit un apocryphe (un faux). La lettre VII, qui semblait être authentique, nous apprend quelques confidences faites par Platon au prince tyran Denys de Syracuse. Platon a été attiré par la pratique politique mais cela a été un échec absolu. Se met alors en place une problématique entre la théorie et la pratique qui ne se conjugue pas souvent très bien (ex : échec de Voltaire qui a essayé d'être le conseiller de Frédérique II). [...]
[...] C'est la seule âme qui fait un bon choix, qui ne veut pas répéter son passé parce qu'il l'a compris. Il sort de son destin passé. C'est un mythe qui se rapporte sur les liens destin/liberté. Platon rompt avec cette conception du destin et nous rappelle qu'il existe une liberté humaine. Il n'y a pas de déterminisme. Platon est en train d'émettre une philosophie moderne (émancipation). L'homme choisit sa vie, son destin, et il en est responsable. Il récuse l'idée d'une force transcendante qu'est le destin. On peut sortir de son passé. Nous sommes attirés dans ce déclin. [...]
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