Ce texte de Sigmund Freud est extrait d' « Une difficulté de la psychanalyse », publié en 1917 dans L'Inquiétante Étrangeté et Autres essais. Freud nous permet dans cet écrit de comprendre ce qu'est la psychanalyse selon lui et les idéologies que celle-ci comprend.
Il soutient principalement que la psychanalyse révèle que le « moi » ne dirige pas complètement un être humain. Il remet donc en question la conscience et la maîtrise de soi. Ce passage nous décrit donc un conflit entre les pensées conscientes et inconscientes dans une analyse théorique de la psychanalyse. Comment expliquer ce conflit entre le psychisme conscient et inconscient ? (...)
[...] Alors elles se sont révoltées, et ont suivi leurs propres voies obscures pour échapper à la répression, elles se sont fait droit d'une manière qui ne peut plus te convenir. Comment elles y ont réussi, et par quelles routes elles ont cheminé, cela, tu ne l'as pas appris ; c'est seulement le résultat de ce travail, le symptôme, que tu ressens comme souffrance, qui est parvenu à ta connaissance. Ce texte de Sigmund Freud est extrait d' Une difficulté de la psychanalyse publié en 1917 dans L'Inquiétante Étrangeté et Autres essais. [...]
[...] Les pulsions évoquées ne sont pas des actions maitrisées donc elles ne sont pas issues de la conscience. Celles-ci peuvent donc nous faire commettre des erreurs qui aboutissent à un sentiment de honte par exemple. On ne sait pas comment ni pourquoi elles parviennent à nos faits et gestes qui ne sont plus conscients. Nous regrettons donc parfois de subir cela, mais c'est peut-être ce que l'on pense au plus profond de nous même, prenons par exemple les lapsus : On souhaite désigner une personne à côté de nous par son prénom et nous appelons cette personne par un prénom qui n'est pas le sien ! [...]
[...] Nous verrons tout d'abord l'explication de ce texte de Freud puis nous étudierons les critiques que l'on peut en faire. La psychanalyse est énoncée dès le début du texte, celle-ci est un domaine sensible touchant à l'idée de la normalité et à la vie pulsionnelle d'un individu. Elle s'adresse au moi intérieur, elle atteint donc l'homme directement dans la représentation qu'il se fait de lui-même et de sa supériorité par rapport aux autres êtres-vivants, c'est-à- dire à sa conscience. Freud divise la vie psychique entre le conscient et l'inconscient. [...]
[...] Pour Sartre, la mauvaise foi suffirait à expliquer ce que Freud voulait rendre compte par son hypothèse d'un inconscient psychique. Être de mauvaise foi, c'est se mentir à soi-même, fuir une responsabilité ou encore tenter d'échapper aux choix condamné par notre liberté raciale. Sartre écrit : Tout homme qui se réfugie derrière l'excuse de ses passions, tout homme qui invente un déterminisme est un homme de mauvaise foi (dans L'Existentialisme est un humanisme). L'inconscient serait donc selon lui de ne pas assumer sa propre liberté. [...]
[...] Et pour finir, Foucault a remis en question l'originalité de la psychanalyse en montrant comme elle se rattachait à une vision de l'âme datant de deux siècles. La thèse de Freud a donc été souvent critiquée par les philosophes et les scientifiques mais celles-ci ne parviennent pas à donner une explication ultime sur ce que Sigmund Freud définit par l'inconscient. Ce texte est donc construit selon une explication faite par la psychanalyse au moi L'homme, croyant sa vie psychique composée seulement de sa conscience, doit apprendre à vivre avec une autre face, incontrôlable, définie par le terme d' inconscient Cependant, cette vision freudienne a été fortement critiquée par les scientifiques et les philosophes car elle n'est basée que sur un fondement théorique et celle-ci est synonyme de mauvaise foi et ne parvient pas à être démontrer scientifiquement. [...]
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