Commentaire de texte sur L'Etre et le Néant de J-P Sartre, traitant de la valeur du passé.
[...] Grande opposition de Sartre au fatalisme ici, c'est-à-dire à l'action dictant que le futur est contingent. Je ne suis pas déterminé par mon passé, au contraire, c'est mon projet présent qui défini le sens de mes actes passés. Le passé n'est pas un obstacle à la liberté puisqu'il contribue à réaliser le passé que j'ai à être. Il n'y a pas de causes extérieures mais seulement des conditions et celles-ci ne me contraignent pas. Il ne s'agit pas de choisir son passé mais de choisir par rapport à lui. [...]
[...] L'homme est condamné à être libre car la liberté est un poids auquel nous sommes contraints. Nous devons faire des choix et rien ne nous guide : religion ou morale ne peuvent pas tracer une voie. L'angoisse, selon Sartre, révèle à nos yeux notre condition d'homme. Il appelle "mauvaise foi" cette attitude de la conscience qui n'assume pas sa liberté et son engagement : "si un captif n'est pas libre, il est toujours libre de s'évader". II - Exemples non personnels La "crise mystique" dont parle Sartre est la révélation d'une transcendance. [...]
[...] I - Sartre se demande quel rôle joue le passé dans notre vie La conscience a un caractère intentionnel : la temporalité est fuyante. Nous vivons différemment le temps et le passé devient en fonction de ce que nous entreprenons dans l'avenir. Sartre dit que la signification du passé, soit la valeur de ce qui a été, dépend de ce que nous entreprenons : le futur va déterminer le sens de ce que j'ai fait. Ainsi, l'auteur avance que le passé, pour un être humain, n'est pas définitif. [...]
[...] Commentaire de texte : L'Etre et le Néant de Jean Paul Sartre PP 487 et sq TEXTE : Or la signification du passé est étroitement dépendante de mon projet présent. Cela ne signifie nullement que je puis faire varier au gré de mes caprices le sens de mes actes antérieurs; mais, bien au contraire, que le projet fondamental que je suis décide absolument de la signification que peut avoir pour moi et pour les autres le passé que j'ai à être. [...]
[...] Sartre s'oppose donc ici à la peine de mort et à la prison à perpétuité. Quant à l'exemple du voyage, l'auteur reste clair : cela dépend de ce que chacun en fait. Un serment d'amour n'est sincère que lorsque la relation se termine ou bien à la fin de sa vie. Il doit être constamment réactualisé et tout dépend du sujet qui choisit librement sa vie et ainsi, ce qu'il entreprend révèle ce qu'il a fait. Sartre affirme la liberté de l'homme comme une liberté essentielle. Elle se définit tout d'abord par l'action. [...]
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