Questions (et réponses) pour la préparation de l'explication de texte d'Emmanuel KANT, Critique de la raison pratique (1788). 10 questions qui sont suffisantes pour ensuite, mises bout à bout, pour faire une explication de texte. Question 1 = introduction de l'explication. 20/20 pour la réponse aux questions (filière ES, Terminale) et 19/20 pour l'explication de texte, en utilisant presque exclusivement ces questions d'analyse et compréhension du texte.Texte sur la relation entre le bonheur et la morale
[...] Il apparait dès lors que la morale se distingue bien de la recherche du bonheur personnel : les enjeux, actions et moyens n'en sont pas toujours compatibles. Questions 6 : Celui qui a gagné en trichant s'octroie un statut bien différent de celui qui a perdu honnêtement. En effet, il peut se louer de cette victoire et se louer de l'accomplissement final, c'est-à-dire d'agir dans une logique de recherche du bonheur, il a donc finalement été prudent. Toutefois, il doit se blâmer d'avoir été « indigne », d'avoir contracté une morale impure. [...]
[...] Attachez-vous particulièrement à élucider la deuxième raison invoquée par Kant : signifie-t-elle que l'action morale soit toujours réussie, efficace ? Illustrez l'opposition terme à terme établie entre ces raisons en vous appuyant sur l'exemple du deuxième paragraphe. Quel est le but de l'auteur en marquant cette opposition ? De quel point de vue celui qui a perdu au jeu peut-il se faire des reproches ? Pourrait-il se louer ? Inversement, de quoi peut se louer celui qui a gagné en trichant, mais de quoi doit-il se blâmer ? [...]
[...] Selon Kant, dire la vérité est notre devoir mais face à cette morale s'oppose aussi notre conscience qui complexifie la détermination de ce devoir. Il s'agit donc d'une limite de la perception kantienne de la morale. Question 9 : D'après Kant, la morale et la recherche du bonheur sont incompatibles. Il faudrait donc renoncer à la recherche du bonheur personnel pour être moral. Réaliser une action morale ne peut se faire que si la finalité en soi est la réalisation de son action par devoir et non dans l'optique de la satisfaction d'un intérêt sensible comme le bonheur. [...]
[...] Question 1 : Kant développe ici une thèse présentant la moralité face à la question du bonheur. Il y critique la fonction du bonheur comme souverain-bien, le proposant comme un idéal de l'imagination, en explicitant le pouvoir de la morale comme finalité de l'action humaine, l'érigeant en elle-même comme le véritable souverain-bien. Ainsi, comment Kant apprécie-t-il la question de la recherche du bonheur personnel face à la moralité ? La recherche du bonheur personnel met-elle en péril l'idéal moral kantien ? [...]
[...] Ce principe ne peut être le déterminant de notre libre-arbitre : il s'agirait selon Kant de la racine du mal. Ainsi, si je décide d'effectuer une action morale pour parvenir au bonheur, alors je dégrade finalement cette action au rang d'action impure et donc en aucun cas comme moralement bonne. Faire du bonheur, une aspiration personnelle, le but de sa vie est donc en dehors de toute moralité et contredit donc les principes même d'humanité et de dignité. Il faut effectuer les actions bonnes par devoir et non pas pour un autre objectif. [...]
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