Blaise Pascal, grand philosophe et moraliste du XVIIème siècle, entreprend à la fin de sa vie le projet d'une apologie de la religion chrétienne. Il prépare alors un plan de son projet en deux grandes parties : « misère de l'homme sans Dieu » et « félicité de l'homme avec Dieu ».
Dans Les Pensées, Pascal se fait anthropologue en analysant la condition de l'homme. Quelle est cette vision de l'homme ? La lecture des liasses II à VIII incite-t-elle au pessimisme ? Nous verrons d'abord que Pascal insiste sur la misère de l'homme puis qu'il propose une solution pour y échapper (...)
[...] [Conclusion] L'œuvre de Pascal incite donc bien au pessimisme dans une certaine mesure tellement l'auteur se montre sévère et dur envers l'homme et sa condition. Toutefois, il ne faut pas oublier que Pascal est un esprit scientifique et religieux qui utilise ici une méthode empirique. Son plan dialectique est ainsi conçu pour partir d'une observation plutôt pessimiste de la condition humaine pour ensuite donner espoir à l'homme en lui expliquant que le seul moyen d'échapper à sa misère est de se tourner vers Dieu. [...]
[...] L'homme est également malheureux car il est incapable de trouver un point fixe d'où la célèbre métaphore des orgues à la vérité, mais bizarres, changeantes, variables au fragment 51. Son inconstance a alors des répercussions sur le monde dans lequel il vit puisque même les lois qui le gouvernent sont relatives et varient selon les pays (voir fragment 56 Plaisante justice qu'une rivière borne ! . Les sentiments d'angoisse que ressent l'homme sont aussi une preuve de sa misère. Il ne sait pas d'où il vient, ni ce qu'il fait sur cette terre ( voir fragment 64 Qui m'y a mis? [...]
[...] La lecture des liasses II à VIII incite-t-elle au pessimisme ? Ce document contient des citations de Pascal tirées des liasses II à VIII des Pensées [Introduction] Blaise Pascal, grand philosophe et moraliste du XVIIème siècle, entreprend à la fin de sa vie le projet d'une apologie de la religion chrétienne. Il prépare alors un plan de son projet en deux grandes parties : misère de l'homme sans Dieu et félicité de l'homme avec Dieu Dans Les Pensées, Pascal se fait anthropologue en analysant la condition de l'homme. [...]
[...] Toutefois, après avoir scrupuleusement démontré la misère de l'homme, Pascal opère un renversement du pour au contre et explique les raisons de ces effets afin de permettre à l'homme de trouver des solutions à son problème. II. La grandeur de l'homme [Introduction partielle] A partir de la liasse Pascal se veut moins pessimiste et sévère par rapport à l'homme. Bien qu'il demeure inquiet pour lui, il cherche néanmoins à le valoriser en montrant ce qui fait sa grandeur L'homme tire sa grandeur de sa misère Pour commencer, l'homme est un être de contradiction : à la fois misérable et grand. [...]
[...] / Cléopâtre et fragment 29 Les villes par où on passe, on ne soucie pas d'y être estimé. Mais quand on doit y demeurer un peu de temps, on s'en soucie Par ailleurs, le monde lui-même est vain car il est gouverné par des puissances trompeuses telles que l'imagination qui se plaît à contrôler [la raison] et à la dominer ou la coutume L'homme, un être misérable Ensuite, Pascal accentue la misère de l'homme à la liasse suivante, la liasse Misère. [...]
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