Montaigne, "Essais", Livre I, Chapitre 30 : "Des Cannibales"

Résumé du document

Devoir de Philosophie abordant les questions et les problèmes soulevés par Montaigne dans le chapitre 30 sur les Cannibales du premier livre de ses "Essais".

Extraits

[...] Cela signifie donc qu'ils sont capables de faire la différence entre le mal et le moins mal. Peut-on alors toujours affirmer que ces derniers sont dépourvus de rationalité. Peut être pas car en plus de faire la différence, ils font le choix de quitter la façon ancienne pour traiter les prisonniers à une nouvelle façon. En remarque donc dans le texte, les barbares sont très proches de la nature contrairement aux Européens qui avec les avancées technique s'en éloigne de plus en plus. [...]

[...] Pour les barbares, le traitement qu'ils infligent à leurs prisonniers a pour seul but une vengeance extrême Or le traitement que les Portugais infligent à leurs prisonniers est une sorte de vengeance mais relève de la torture. Et le pire dans tout ça, c'est que les barbares ont conscience des capacités expertes de méchanceté dont font preuve les européens, car ils les ont subies. Par la suite, ils pensent qu'il est préférable d'abandonner leurs traitements pour adopter celui des européens. Ces soit disant cannibales ont consciences de nos horreurs et ils les reproduisent ! [...]

[...] Mais sur quoi ces critères s'appuient-ils ? Sur nos usages à nous, sûr nos opinions. Et à aucun moment nous les remettons en cause. En effet Montaigne montre que pour une personne, c'est son pays qui possède la parfaite religion, le parfait gouvernement, la façon parfaite et accompli de se comporter en toutes choses Mais comment at'on pu aboutir à quelque chose de parfait alors que nous refusons une remise en cause de nos critères. Car ce qui est parfait, dit que rien ne peut être meilleur(e). [...]

[...] Et cela que Montaigne montre : il faut ce garder de s'attacher aux opinions du peuple et il faut juger par la voix de la raison et non la voix commune Ce que Montaigne dit et que chacun doit avoir son esprit critique et se libérer de l'opinion publique pour éviter de croire en tout et n'importe quoi. Les voyages sont une bonne façon d'éviter une fermeture d'esprit et par conséquent l'ethnocentrisme. En effet, la connaissance du monde pourrait permettre à l'homme de se remettre en cause, non seulement lui, mais la culture de son pays. Ainsi cela obligerait les hommes à voir au-delà de leurs frontières, de leur pays, de leur culture. Quels enseignements peut-on en tirer ? [...]

[...] En effet, lorsqu'il fait référence aux guerres de religion, sous prétexte de piété et de religion On a tous en mémoire les épisodes du massacre de la saint Barthélémy, ou l'horreur des traitements infligés aux protestants est inacceptable. Et on se promet après de juger et d'émettre des commentaires sur leur comportement. Montaigne soulève un autre problème, celui du problème social. En effet, lorsque les élites de ces pays barbares viennent en France, ils sont surpris de comment fonctionne notre pays. Ils sont d'autant plus surpris que notre pays est gouverné par un enfant de 11 ans, en l'occurrence Charles IX. [...]