Épreuve de Terminale ES "explication de texte" bien écrite et complète comprenant l'explication puis la discussion. Elle porte sur la vision du machinisme, du travail mécanique, qui pour Hegel aliène l'homme.
[...] L'homme croit qu'avec la machine, il pourra travailler plus efficacement l'objet naturel et c'est pour cela qu'il ''s'arrête en deçà de la singularité de la nature''. Dans sa ''tricherie'' l'homme se fait ''berner'' par la nature : celle-ci venge'' en accroissant sa dépendance par rapport à elle : se la soumettant d'avantage contribue à le rendre d'autant plus faible''. Plus l'homme veut se soumettre la nature, plus il est dépendant d'elle. L'homme devient d'autant plus faible car c'est la machine qui fait les efforts à sa place, il n'a plus besoin de faire appel à des connaissances intellectuelles ni à sa force musculaire, il devient en quelque sorte inutile. [...]
[...] Dès lors, on peut penser que la machine libère l'homme. La machine, contrairement à l'outil, utilise une force extrahumaine, ainsi elle permet à l'homme de pouvoir se libérer des tâches les plus pénibles et de faciliter ses conditions de vie. Les machines ont permis d'aider l'homme à s'affranchir de la nature, et ainsi améliorer ses conditions de vie. De plus, Hegel a mis en évidence la dévalorisation du travail engendrée par les machines, or, c'est l'homme qui créé les machines, il les règle et les alimente, il peut les faire fonctionner, et les arrêter grâce à ses connaissances. [...]
[...] Il éloigne le travail de la nature car la machine supprime la connaissance qui est à sa base. L'objet produit par une machine résulte d'un travail mécanique déshumanisé tandis que l'artisanat reflète l'homme, son savoir faire, sa connaissance. L'homme n'a plus besoin de réfléchir pour effectuer un travail. De plus, "l'homme ne se tourne pas d'une manière vivante vers la nature'' car il n'agit pas sur elle directement contrairement à l'artisan qui met une part de son savoir faire dans l'objet, ici la machine rompt le contact entre la nature et l'homme, et il est obligé de produire un travail beaucoup plus important alors que il était resté complètement dépendant de la nature il ne produirait qu'un minimum de travail suffisant à sa propre subsistance ( satisfaire ses besoins vitaux).Hegel parle ensuite de vitalité négative c'est à dire que quand on produit un objet on détruit la matière première de départ, on créé un objet à partir d'une matière première. [...]
[...] Dans cet extrait, Hegel aborde la question du travail mécanique. Il assiste aux débuts d'une ère du machinisme où les machines remplacent peu à peu les outils. Dans ce texte, Hegel va s'attacher à montrer que, contrairement aux apparences, la machine ne libère pas l'homme, mais l'aliène d'une autre manière. Hegel critique les excès et montre les limites du développement du machinisme. Nous pouvons diviser cet extrait en trois parties : tout d'abord du début du texte à la ligne 6 qui montre que la machine aliène l'homme et le rend dépendant, puis de la ligne 6 à 12 où Hegel montre que la machine supprime le lien de l'homme à la nature. [...]
[...] Au lieu que le travail nous libère, il en vient à en définir notre façon de vivre. Ainsi, le développement du machinisme exige une interrogation perpétuelle de l'homme sur lui-même et sur ses actions et comportements. La machine permet à une société d'améliorer ses conditions de vie, cependant l'homme risque d'être aliéné par celle-ci s'il n'est pas capable de la maîtriser. Certes le travail mécanique éloigne l'homme de la nature, mais si nous en étions restés au travail artisanal notre société actuelle ne serait aussi développée. [...]
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