Alain : l'expérience et la démonstration

Résumé du document

Dans ce texte, Alain nous présente la vérité philosophique et nous montre que la preuve n'est jamais d'expérience. Il met en avant que la vérité ne peut être démontrée que par raisonnement mais que l'expérience suffit pour pouvoir vivre. Alain s'intéresse ici à la notion de preuve et également à comment prouver nos idées.

Dans un premier temps, nous distinguerons la différence entre vérité matérielle et vérité formelle, puis nous continuerons en expliquant comment arriver à une vérité plus pure pour enfin affirmer que l'expérience suffit pour vivre mais qu'elle ne peut prouver quelque chose et qu'on a besoin d'un raisonnement pour cela.
Nous parlerons ensuite de l'intérêt philosophique de ce texte.

La vérité matérielle réside en fait dans l'accord de concepts ou de théories avec des phénomènes ; le phénomène étant ce qui apparaît, ce que l'on voit, ce qui appartient au monde sensible. Ici, Alain nous parle d'idées qui sont le fruit de l'esprit. D'après lui, elles sont vraies par le succès, donc par des choses concrètes de notre monde, appartenant au monde sensible et étant le résultat d'expérience (...)

Extraits

[...] Il faudrait donc utiliser sa raison, son esprit afin de parvenir à cette vérité pure et se détacher du sensible qui est en fait l'expérience elle-même, se rattachant à une vérité matérielle qui n'est pas une vérité pure et absolue. Alain commence donc à rejoindre le raisonnement d'Euclide mettant en avant que la preuve n'est jamais d'expérience et qu'il faut un raisonnement pour faire une démonstration et arriver à une preuve, une vérité. Alain nous dit aussi que l'expérience suffit pour vivre. On pourrait en fait se poser la question, qui des deux est arrivé avant, le raisonnement ou bien l'expérience ? [...]

[...] Il nous répond que l'expérience serait, d'après lui, arrivée avant la réflexion et les démonstrations par raisonnement. Le fait de faire un raisonnement et de prouver quelques chose n'est pas fait pour montrer une vérité matérielle mais une vérité bien plus élevée, à tous les points de vue : une vérité pure rejoignant tous les domaines (métaphysique, réel etc . Nous allons maintenant parler de l'intérêt philosophique du texte d'Alain. Commençons tout d'abord par nous demander s'il n'y aurait pas eu une autre réponse possible à ce problème philosophique. [...]

[...] En effet, comme il le dit lui- même, ce raisonnement a déjà été mené en partie il y a bien longtemps par Euclide. Ici, Alain n'a fait que consolider le raisonnement de celui-ci, comme l'ont fait d'autres philosophes. * * * Alain nous a ici fait part des différentes vérités existantes pour répondre à sa problématique philosophique ainsi que d'un raisonnement complexe alliant expériences et démonstration pour nous présenter la vérité scientifique. Alain a en fait seulement reprit le raisonnement d'Euclide pour l'appliquer en détail à la vérité scientifique, et nous montrer qu'on ne peut démontrer quelque chose à l'aide d'une expérience. [...]

[...] Il met en avant que la vérité ne peut être démontrée que par raisonnement mais que l'expérience suffit pour pouvoir vivre. Alain s'intéresse ici à la notion de preuve et également à comment prouver nos idées. Dans un premier temps, nous distinguerons la différence entre vérité matérielle et vérité formelle, puis nous continuerons en expliquant comment arriver à une vérité plus pure pour enfin affirmer que l'expérience suffit pour vivre mais qu'elle ne peut prouver quelque chose et qu'on a besoin d'un raisonnement pour cela. [...]

[...] Alain énonce donc ici la vérité matérielle. Il prétend que ces idées nous donnent puissance dans ce monde des apparences Ici l'expression monde des apparences fait rapport au monde réel, à ce qui nous entoure, à ce qui apparaît à nos yeux. C'est en fait une correspondance entre un discours et son objet. La vérité formelle, elle, consiste dans la cohérence du discours avec lui-même. Sa seule condition de validité est de ne pas présenter d'aspects contradictoires d'un point de vue logique, sans pour autant être confrontée au réel. [...]