Discours sur l'amour - [233b] Lysias cherche à obtenir les faveurs d'un « beau garçon », Phèdre ; pour le convaincre de céder à ses avances, il distingue l'amant amoureux de l'amant qui n'est pas amoureux.
En conclusion, Lysias, après avoir expliqué à ce beau garçon qu'il convoite, en quoi il serait mieux pour lui d'accorder ses faveurs à celui qui n'aime pas plutôt qu'à celui qui aime, lui dit : « […], mais ce qu'il faut, c'est que pour toi il n'en résulte aucun dommage, un profit au contraire pour tous les deux. » ; et en somme, en se liant à une personne qui ne vous aime pas, vous en retirerez bien plus d'avantages que de dommages.
[...] ***C'est de ceux qui aiment qu'il faudrait le plus se méfier En conclusion, Lysias, après avoir expliqué à ce beau garçon qu'il convoite, en quoi il serait mieux pour lui d'accorder ses faveurs à celui qui n'aime pas plutôt qu'à celui qui aime, lui dit : [ ] mais ce qu'il faut, c'est que pour toi il n'en résulte aucun dommage, un profit au contraire pour tous les deux. ; et en somme, en se liant à une personne qui ne vous aime pas, vous en retirerez bien plus d'avantages que de dommages. [...]
[...] Phèdre Le discours de Lysias Première partie : discours de Lysias lu par Phèdre, à Socrate. Discours sur l'amour - [233b] Lysias cherche à obtenir les faveurs d'un beau garçon Phèdre ; pour le convaincre de céder à ses avances, il distingue l'amant amoureux de l'amant qui n'est pas amoureux. *Si on décide de choisir son amant, le meilleur qui soit pour nous, parmi ceux qui aiment, le choix se fait entre un petit nombre de personnes alors que si l'on choisit parmi ceux qui n'aiment pas, le nombre sera plus grand, et alors les chances de rencontrer celui qui mérite ton amitié sont plus grandes, dit Lysias ; mais je trouve que cette position est discutable car, justement, ceux qui aiment peuvent apparaitre en plus grand nombre, étant donné qu'ils aiment sur l'instant, dirons-nous, sans y réfléchir et que très vite ils peuvent en aimer un autre. [...]
[...] [234c-237a]Intermède où Socrate ne réagit pas comme Phèdre l'aurait espérer à entendre le discours de Lysias. Socrate pense que Lysias n'a pas tout dit dans son discours. Du coup, Phèdre contraint Socrate de parler, d'en dire plus, lui qui se fait, un peu, prier. [...]
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