Apologie, Socrate, Criton, Phédon, Nietzsche, âme, le moi, corps, Cèbes, Asklépios, Platon
L'Apologie de Socrate, le Criton et le Phédon racontent le procès et la mort de Socrate, trois évènements décisifs dans la vie et la philosophie de Platon son disciple. Le Phédon raconte la dernière journée de Socrate qui dans sa prison et entouré de ses disciples s'entretient avec eux avant de boire la ciguë. Il est accusé de corrompre la jeunesse, d'impiété, et de philosopher.
[...] C'est un acte fatal qui n'appartient qu'aux Dieux. Le philosophe garde espoir aussi qu'il y a quelque chose après la mort qui vaut bien mieux encore que la vie. Socrate aborde la mort avec assurance et « a bon espoir d'obtenir là-bas les plus grands bienfaits ». Le philosophe se réjouit donc de la mort car finalement philosopher c'est s'exercer à mourir. En effet, la mort c'est la séparation du corps et de l'esprit, ce qui correspond en réalité à la quête de Vérité du philosophe. [...]
[...] Emprisonnées dans ces corps les âmes suivent leurs mouvements et subissent leurs caprices (la gourmandise, la débauche Le corps est perçu comme « une prison » dans laquelle l'âme ne peut percevoir la réalité à sa façon, elle est donc enfermée dans l'ignorance. Le corps est « un intermédiaire étranger » à la fois visible et sensible qui encombre l'âme en la forçant à se plier à ses désirs, ses plaisirs, ses envies. L'âme est attirée vers ce qui lui ressemble. L'idée du bien, du beau, du vrai sont des essences, c'est la seule Réalité pour Platon. Ce n'est pas ce qu'on perçoit par nos sens mais par notre pensée. Car ce que l'on perçoit avec nos sens change. [...]
[...] Il veut offrir cette boisson aux Dieux car pour lui ce n'est point un poison mais une potion qui va lui permettre de délivrer l'âme du corps. Il boit la coupe d'un trait sans hésitation. Il s'allonge sur son lit de mort puis prononce ces derniers mots : « Criton nous devons un coq à Asklépios. Payez cette dette. Ne la négligez pas. ». Asklépios est un dieu à qui on offrait un coq en action de grâces quand on avait été délivré par lui d'une maladie. Ainsi Socrate témoigne encore une fois par cette offrande que la mort n'est qu'une libération. [...]
[...] L'âme devient corporelle quand elle n'est plus capable de dire non aux émotions, quand elle n'est plus dans la maîtrise de soi. Les sens attachent notre âme au monde sensible même post-mortem car l'âme d'un non philosophe tel un fantôme après la mort erre dans le monde sensible car elle a trop gouté au plaisir du corps. Le corps est vu comme un tombeau, renfermant de nombreuses maladies. La corps est donc malfaisant , accusé de tous les maux. De ce fait Socrate nous invite à promener le corps. • « envoyer promener le corps » ? [...]
[...] Corps = monde sensible. L'âme désir toujours rejoindre le monde intelligible. L'âme échappe au temps qui rime avec changement, elle est donc immuable, toujours identique à elle-même, de nature divine, et immortelle. Le corps à l'opposé est visible, on se présente aux autres par son corps, il est matériel, ce corps est affecté par des altérations, des chgts liés aux temps. Il peut se dégrader, s'abîmer. Le corps n'est jamais identique à lui-même. Platon ne croit pas à une identité corporelle. [...]
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