Phedon, Platon, démarche philosophique, idée essentielle, Socrate, réalité intelligible
Socrate pose en point de départ qu'il existe un « en soi et un par soi », il y aurait donc un beau, un bon, un grand en-soi. C'est-à-dire que les choses prennent leur nom par la participation à l'idée, soit l'essence d'une chose. Et c'est à partir de cela que l'on peut fonder une réflexion dialectique. Platon par l'intermédiaire de Socrate cherche à approfondir la compréhension de l'idée dont participe telle ou telle chose du domaine sensible, en la rattachant à une autre réalité intelligible. Le concept consiste alors à relier l'essence (l'ousia) de l'objet étudié à sa propriété. À partir de ce principe, il espère montrer « la cause en raison de laquelle l'âme est une chose immortelle ».
[...] Le concept consiste alors à relier l'essence (l'ousia) de l'objet étudié à sa propriété. À partir de ce principe, il espère montrer la cause en raison de laquelle l'âme est une chose immortelle Or si on suit la thèse de Platon, on peut envisager qu'en partant du principe que l'âme est la nature des idées et que l'âme pense par et pour elle même, elle accède par elle même aux êtres intelligible et essences. On en conclut que son fonctionnement est interne et ne dépend de rien si ce n'est d'elle même pour perdurer. [...]
[...] Il nous expose une démarche philosophique. Sa thèse est la suivante: les choses sont ou deviennent par leur participation à l'idée essentielle. Afin de mieux comprendre cela nous étudierons en premier lieu l'explication de la thèse de Platon puis l'exemple du beau. Socrate pose en point de départ qu'il existe un en soi et un par soi il y aurait donc un beau, un bon, un grand en-soi. C'est-à-dire que les choses prennent leur nom par la participation à l'idée, soit l'essence d'une chose. [...]
[...] Cette thèse Platon à travers ses personnages la juge sure puisqu 'elle empêche le discours de se perdre à travers une multitude d'affirmations au profit d'une réponse indéniable à laquelle d'autre énoncés peuvent alors se greffer. Ainsi ,Platon nous expose une méthode d'analyse qui part de l'en soi et du pour soi c 'est à dire qu'à chaque chose sensible particulière( le beau, le bon . ) correspond une forme intelligible générale ou idée en soi qui constitue une essence intellectuelle. Cette théorie des idées sera par ailleurs développé dans Le Sophiste. [...]
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