"Pensées pour moi-même" de Marc Aurèle, Livre XI, § 1

Résumé du document

Dans Pensées pour moi-même, Marc Aurèle, empereur romain du IIe siècle, nous présente sa définition de l'âme raisonnable. Ce philosophe est stoïcien, le stoïcisme est une école philosophique de la Grèce Antique qui prône de vivre en accord avec la nature et la raison et de faire face aux difficultés de l'existence. L'auteur pose ainsi la problématique suivante : comment se définit l'âme raisonnable ?

L'âme est ici associée à la raison qui reste la faculté de discerner le bien du mal pour le sujet. Celui-ci y trouve alors des directives pouvant rythmer sa vie. La raison doit également guider les hommes vers le savoir, idée qui sera développée dans la seconde partie de cette explication.
L'âme est quant à elle la partie spirituelle de l'être humain, elle lui permet de penser, d'avoir des sentiments et même une conscience. L'âme s'oppose au corps. On peut ainsi penser que l'âme raisonnable est une âme qui tend à faire le bien.

Extraits

[...] Pour conclure, l'empereur romain cite quelques valeurs de cette âme raisonnable et constate qu'elle peut être assimilée à une idée de justice. ème Tout d'abord, étudions la première partie du texte proposé où Marc Aurèle met en évidence l'introspection de l'âme raisonnable. Il faut pour cela que nous essayions d'expliquer l'expression d'âme raisonnable afin de mieux comprendre le point de vue du philosophe. L'âme est ici associée à la raison qui reste la faculté de discerner le bien du mal pour le sujet. Celui-ci y trouve alors des directives pouvant rythmer sa vie. [...]

[...] La pudeur se définit comme la retenue qui empêche de dire ce qui peut gêner l'autre, le blesser et c'est ce qui rejoint l'étude de la première partie avec l'introspection de l'âme raisonnable, capable de garder pour elle ce qu'elle juge indécent de dire aux autres. Elle choisit d'extérioriser une partie de ses pensées, celle qu'elle juge accessible aux autres. Cette pudeur est également nécessaire pour la coexistence et le respect d'autrui, elle correspond donc à l'idée de justice et de loi. Enfin, le respect d'autrui renvoie à l'introspection, l'individu se questionne, cherche des éléments pour se respecter. La raison de l'individu lui permet de faire ce travail avec le jugement. Il tend ainsi à devenir meilleur pour être en accord avec cette justice. [...]

[...] Ceci est en tout cas vérifiable pour l'âme raisonnable car le philosophe stoïcien souligne un homme [ ] pour qu'il ait de l'entendement L'entendement est la faculté de comprendre par le bon sens, par raisonnement, par jugement ce qui le rapproche en tout point de la raison. Pour finir, Marc Aurèle compare l'âme raisonnable à la justice en donnant des valeurs communes à ces deux concepts. Nous devons tou d'abord définir les termes de de justice et de loi pour pouvoir les comparer aux valeurs de l'âme raisonnable. [...]

[...] Les autres propriétés de l'âme sont l'amour du prochain, la vérité, la pudeur, et de ne respecter personne plus que soimême, ce qui est le propre de la loi. C'est ainsi que la droite raison ne diffère en rien des règles de la justice. Pensées pour moi-même, de Marc AURELE Livre XI, 1 Dans, Pensées pour moi-même, Marc Aurèle, empereur romain du Il siècle, nous présente sa définition de l'âme raisonnable. Ce philosophe est stoïcien, le stoïcisme est une école philosophique de la Grèce Antique qui prône de vivre en accord avec la nature et la raison et de faire face aux difficultés de l'existence. [...]

[...] Le terme droite signifie qui juge sainement, honnêtement et on peut donc penser que pour le philosophe Marc Aurèle, la droite raison tend vers le bien absolu. En effet l'honnêteté est une valeur visant le bien pour ne pas dissimuler les pensées des Hommes derrière des masques, des mensonges. Or la justice cherchant également à établir le bien entre les Hommes, elle participe à l'harmonie du monde. En conclusion, nous avons vu que dans cet extrait des Pensées pour moi-même, le philosophe Marc Aurèle définit l'âme raisonnable de la façon suivante : il commence par souligner la capacité d'introspection dont fait preuve celle-ci. [...]