Le texte que nous étudions est composé des pensées quarante-sept et quarante-huit du livre VIII des Pensées de Marc-Aurèle.
Marc-Aurèle est un empereur, mais aussi un philosophe stoïcien romain du premier et du second siècle après Jésus-Christ.
A travers ce texte, qui retrace partiellement les principes des stoïciens à travers le calme constant face aux difficultés de l'existence, Marc-Aurèle pose la question : « Quelles sont les solutions auxquelles l'Homme peut recourir afin de se protéger du malheur ? ».
Le lecteur auquel il s'adresse est actif, et va émettre des objections aux solutions éventuelles de l'auteur, ce qui permet à Marc-Aurèle de justifier son raisonnement.
[...] Marc-Aurèle s'intéresse donc aux éléments qui créent cette peine avant que de s'intéresser aux moyens que l'homme a pour s'en défaire. Ce chagrin peut être causé par différents éléments : l'auteur donne trois alternatives à ces causes : la première cause est une cause extérieure à l'homme. C'est le jugement porté de l'intérieur sur cette cause extérieure et non la cause en elle-même qui cause le chagrin ce qui implique que l'amplitude et la durée du chagrin ne dépendent que de nous- mêmes. [...]
[...] A cela, l'Homme, habité par la passion, répond par une alternative sans appel : Il ne veut faire que ce qu'il désire, et par conséquent, si quelque chose ou quelqu'un l'en empêche, il préfère se suicider plutôt que de ne pas pouvoir satisfaire ses désirs. Le stoïcien qu'est Marc-Aurèle lui fait remarquer que s'il n'est pas capable d'avoir une maîtrise totale de ses passions, il doit mourir : que ce soit parce que l'homme s'entête à accomplir l'action qui apparaît comme contre-nature, ou parce qu'il se suicide parce que justement, il lui est absolument impossible d'agir selon sa volonté. Celui dont toute la vie a été régie par les désirs est voué à la mort. [...]
[...] Ici, il met en évidence que la soumission de l'Homme à sa raison est le résultat d'une multitude d'exercices de discipline : cette pratique et longue est difficile, mais encore une fois, la difficulté n'apparaît pas dans le texte, elle est sous-entendue : le changement suppose ici une action. Selon lui, il faut agir et non se désoler sur son incapacité à agir. Son interlocuteur émet une objection qui révèle sa crainte face à la réponse qu'apporte Marc-Aurèle : l'Homme perçoit bien la difficulté que n'évoque pas Marc-Aurèle, et s'en inquiète ; il émet l'hypothèse d'un obstacle plus fort, plus puissant que lui. [...]
[...] En effet, l'auteur explique que cet examen donne naissance à une âme, libre de passions qui, par cette absence, devient le plus solide des éléments que possède l'homme et où il peut se réfugier contre toute attaque. On voit nettement transparaître ici le point de vue de l'auteur qui est totalement pour l'entière maîtrise des passions et des désirs de l'Homme : l'Homme se doit, selon lui, d'être tout à fait soumis à sa raison : la raison doit dominer le corps de l'homme dans sa totalité. [...]
[...] Pensées de Marc-Aurèle : Pensées quarante-sept et quarante-huit du livre VIII Le texte que nous étudions est composé des pensées quarante-sept et quarante-huit du livre VIII des Pensées de Marc-Aurèle. Marc-Aurèle est un empereur, mais aussi un philosophe stoïcien romain du premier et du second siècle après Jésus-Christ. A travers ce texte, qui retrace partiellement les principes des stoïciens à travers le calme constant face aux difficultés de l'existence, Marc-Aurèle pose la question: Quelles sont les solutions auxquelles l'Homme peut recourir afin de se protéger du malheur ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture