Marc-Aurèle, Pensées pour soi, retraite philosophique, responsabilité, Sartre, liberté, conscience, opinion
Le texte commenté est tiré du livre « Pensées pour soi » de Marc-Aurèle, invite les personnes à savoir si l'homme peut être conscient de lui-même. C'est-à-dire de se connaître de manière réaliste, ce qui permettrait de changer son point de vue qu'il a sur le monde ? Nous verrons dans un premier temps, comment Marc-Aurèle voit la retraite philosophique. Ensuite, nous analyserons comment ce dernier fait appel à la conscience des hommes. Pour finir, nous déduirons que l'homme fuit ses problèmes, ses responsabilités.
Il s'agit de commenter le texte Pensées pour soi, IV, 3, 1-3 et 9, traduction Dalimier revue, GF 2018, pages 94-96.
[...] Les étapes du raisonnement de Marc-Aurèle tiennent en deux parties. D'abord, le philosophe invite l'homme à apprendre à se connaître en conscience. Il explique que l'homme n'a pas l'habitude de s'interroger sur lui-même, que cela est torture pour ce dernier. Se regarder en conscience intérieurement, lui permet de mieux se connaître et connaître le monde extérieur. Selon Hegel, l'homme ne peut jamais accéder directement au moi, la médiation de l'extériorité est importante en ce sens, c'est ce qui va permettre à la conscience de prendre conscience d'elle-même. [...]
[...] Pensées pour soi, IV, 1-3 et 9 - Marc-Aurèle - Qu'est-ce qu'une retraite philosophique ? Ce texte, tiré du livre Pensées pour soi de Marc-Aurèle, invite les personnes à savoir si l'homme peut être conscient de lui-même. C'est-à-dire de se connaître de manière réaliste, ce qui permettrait de changer son point de vue qu'il a sur le monde ? Nous verrons dans un premier temps, comment Marc-Aurèle voit la retraite philosophique. Ensuite, nous analyserons comment ce dernier fait appel à la conscience des hommes. [...]
[...] Les difficultés viennent seulement de l'opinion intérieure qu'on en a. Ensuite, que toutes les choses que tu vois, si ce n'est déjà fait, se changeront et ne seront plus. Songe sans cesse à toutes les transformations auxquelles tu as assisté. Le monde n'est que changement. La vie n'est qu'opinion. [...]
[...] Cela rejoint le raisonnement des stoïciens, ce qui ne dépend pas de l'homme doit être accepté, nous avons l'exemple de la mort avec la citation d'Épictète ; Ce n'est pas la mort qu'il faut craindre, mais la crainte de la mort. Il s'agit donc de faire la part des choses, changer ce que l'on peut changer, et accepter ce que nous ne pouvons pas changer. Les gens se retirent à la campagne, au bord de la mer, à la montagne. Toi-même, tu as coutume de rechercher plus que tout ce genre de retraite. Mais c'est la chose la plus stupide qui soit, alors qu'il t'est permis, au moment que tu veux, de te retirer toi-même. [...]
[...] De plus, cette phrase est impactante, car Marc-Aurèle utilise le tutoiement, pour donner une impression de proximité avec le lecteur, ce qui donne une dimension presque de maître et d'élèves. Il veut transmettre son enseignement, il veut impacter les lecteurs et le terme stupide en témoigne. Il obtient l'attention de ses lecteurs avec cette phrase d'accroche. Avec la phrase : Nulle part en effet un homme ne trouve retraite plus tranquille, plus exempte de tracas que dans son âme [...]. [...]
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