La Pensée et le Mouvant, Bergson, 1934, perception, perception universelle, perception commune, envie, désir, vision différente, voir, agir, art, détachement sensoriel, conscience, philosophie
Ce devoir portera sur une œuvre de Bergson, La Pensée et le Mouvant. Dans celle-ci, l'auteur défend une thèse, selon lui, la perception n'est pas universelle, du moins dans sa manière d'être. En effet, d'après Bergson, la perception peut être influencée, modifiée par notre vie, nos envies, nous savons faire la différence entre un objet qui nous sera utile, nous apportera quelque chose et un quelconque objet sans intérêt particulier. Mais alors, la perception est-elle commune à tous les hommes ? L'auteur répond à cette question à l'aide d'un texte composé de trois parties principales. Dans un premier temps, il définit le rôle de la perception, ce qu'elle fait, ce qu'elle nous permet de faire. Ensuite, il aborde la perception artistique, celle de certains hommes, qui ne voient que pour le plaisir. Enfin, il tente de trouver une explication à ce phénomène, à cette perception différente de celle qui nous est commune.
[...] Nous aurions des catégories, dans lesquelles la nôtre perception, du moins la perception commune classe les objets, « par avance elle est étiquette » dès que notre regard est posé sur l'objet en question, « il nous suffit de savoir à quelle catégorie il appartient » (l.3-4). Il affirme donc que la perception serait responsable de nos actions, que les choses que nous voyons, que la perception commune voit, sont classées par celle-ci, plaçant l'objet dans des « catégories », les définissant ainsi utiles à nous, ou pas. Mais cette perception est-elle unique ? Est-elle commune à tous les hommes ? [...]
[...] La Pensée et le Mouvant - Bergson (1934) - La perception est-elle universelle ? Explication de texte Ce devoir portera sur une œuvre de Bergson, La pensée et le Mouvant. Dans celle-ci, l'auteur défend une thèse, selon lui, la perception n'est pas universelle, du moins dans sa manière d'être. En effet, d'après Bergson, la perception peut être influencée, modifiée par notre vie, nos envies, nous savons faire la différence entre un objet qui nous sera utile, nous apportera quelque chose et un quelconque objet sans intérêt particulier. [...]
[...] Des hommes dont l'action ne dépend pas de leur perception des choses, une perception qui, « quand ils regardent une chose, ils la voient pour elle, et non plus pour eux » (l. 6-7). Ils utilisent leur perception pour voir, et non plus pour agir, la perception ne dicte plus leurs actions. D'après Bergson, il existe donc des gens possédant une perception différente de celle commune, des hommes voyant les choses pour ce qu'elles sont, mais quelles sont ces personnes ? Une perception différente ? Dans la dernière partie de son texte, l'auteur répond à cette question. [...]
[...] Cette vision des choses est d'ailleurs, d'après Bergson, une « vision plus directe de la réalité que nous trouvons dans les différents arts » (l.11-12), ces personnes-là ont une vision des choses différentes, car ils songent moins à utiliser leur perception, agrandissant ainsi son champ de vision. D'après Bergson, la perception n'est donc pas commune à tous les hommes. En effet, il affirme que les artistes, les personnes ayant un détachement sensoriel ou de la conscience, voient les choses dans leur vraie nature, et non pas pour leur utilité, ou le parti que nous pouvons en tirer. Cette perception est plus directe de la réalité selon l'auteur, l'art offrirait une vision du monde différente, plus réelle, et plus belle. [...]
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