Cet extrait de texte, le paragraphe 17 de "Par-delà le Bien et le Mal", a été écrit par Nietzsche. Celui-ci nous propose un paragraphe dans lequel il nous parle de ce qui déclenche la pensée. Une pensée vient-elle quand « elle » veut ou quand « je » veux ? Il émet alors la thèse suivante : l'homme n'est pas maître de ses pensées.
Dans les premières lignes, Nietzsche s'adresse d'abord aux logiciens, qui sont des spécialistes de la logique, pour leur démontrer sa thèse : « si l'on parle de la superstition des logiciens » (ligne 1) Il énonce ensuite un problème : « une pensée vient quand « elle » veut et non quand « je » veut ». Selon lui, un être pensant ne commande donc pas sa pensée.
[...] Seulement, ici c'est le je et le verbe pense donc la pensée qui sont invisibles. Cependant, si l'on devait dire ça pense l'auteur estime que nous verrions les choses différemment car cette pensée ne nous serait pas directement attribuée et nous n'aurions donc pas de contrôle sur elle. Pour Nietzsche, nous n'avons en effet aucun contrôle sur la conscience et sur la pensée qui ne se manifesteraient alors que quand elles le souhaitent l'être doté de conscience ne décide pas du cours de celle-ci. [...]
[...] "Par-delà bien et mal", Friedrich Nietzsche - paragraphe 17 Cet extrait de texte, le paragraphe 17 de Par-delà le Bien et le Mal, a été écrit par Nietzsche. Celui-ci nous propose un paragraphe dans lequel il nous parle de ce qui déclenche la pensée. Une pensée vient-elle quand elle veut ou quand je veux ? Il émet alors la thèse suivante : l'homme n'est pas maître de ses pensées. Nous allons d'abord étudier le problème que pose l'auteur puis le cas particulier des philosophes et la critique du cogito présente dans ce texte. [...]
[...] Or, pour Nietzsche, l'être n'a aucun contrôle sur la pensée. Donc si l'on applique le principe du cogito à la thèse de Nietzsche, ce n'est pas l'homme qui pense, il n'est donc que ce qu'il est et donc une chose. Nietzsche critique donc le cogito de Descartes et émet une thèse totalement opposée à celui-ci. Cette critique est même assez dure pour Descartes puisque Nietzsche le place dans le groupe des logiciens qu'il considère comme inférieur et ne le considère donc pas comme un philosophe. [...]
[...] C'est-à-dire que c'est une affirmation que l'on fait, mais, sommes nous en sûr ? Ce n'est qu'une hypothèse. Pour lui, le je ne sert qu'à nommer le processus de la pensée (ligne 5 : »Quelque chose pense certitude immédiate Mais, peut-on vraiment dire que quelque chose pense ? Ce quelque chose pourrait être comparé au je et contient donc une interprétation du processus de la pensée (lignes Selon Nietzsche, toute action suppose un sujet actif alors on dit je pense ou quelque chose pense, mais la pensée s'effectue toute seule (ligne 10). [...]
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