Préface aux nouveaux essais sur l'entendement humain page 38, Leibniz (1765), commentaire de texte, acquisition des connaissances, rôle des sens humains, connaissances véritables, mathématiques, insuffisance des sens, raisonnement scientifique
Ce texte écrit par Leibniz a pour objet le rôle des sens dans l'acquisition de nos connaissances et de ce fait des expériences sensibles qu'ils entraînent et qui nous permettraient de les établir. Le problème que semble observer l'auteur est que les sens ne paraissent pas suffisants pour apporter toutes nos connaissances ni leur validité. Sa thèse semble être que les sens nous apportent seulement des exemples dans certaines vérités particulières et ne pouvant ainsi constituer des connaissances certaines dans l'universel. À travers l'explication de ce texte nous pourrons nous demander de quelles manières sont acquises les connaissances véritables. Pour cela, nous étudierons tout d'abord le texte afin de dégager la thèse principale de l'auteur selon laquelle les sens n'apportent que des exemples. Ensuite, nous verrons les arguments qu'il propose et les limites qui leur correspondent.
[...] Or tous les exemples qui confirment une vérité générale, de quelque nombre qu'ils soient, ne suffisent pas pour établir la nécessité universelle de cette même vérité, car il ne suit point que ce qui est arrivé arrivera de même ( ) D'où il paraît que les vérités nécessaires, telles qu'on les trouve dans les mathématiques pures et particulièrement dans l'arithmétique et dans la géométrie, doivent avoir des principes dont la preuve ne dépende point des exemples, ni par conséquence des témoignages des sens, quoique sans les sens on ne se serait jamais avisé d'y penser. » Leibniz, Préface aux Nouveaux essais sur l'entendement humain. (1765) Ce texte écrit par Leibniz a pour objet le rôle des sens dans l'acquisition de nos connaissances et de ce fait des expériences sensibles qu'ils entraînent et qui nous permettraient de les établir. Le problème que semble observer l'auteur est que les sens ne paraissent pas suffisants pour apporter toutes nos connaissances ni leur validité. [...]
[...] Mais il continue en posant le problème : selon lui, les sens ne sont pas suffisants. On comprend avec le début de la phrase que pour lui les sens sont un outil indispensable à l'élaboration des connaissances ce sont eux qui créent un contact direct avec l'objet mais que seuls ils ne peuvent pas les fournir toutes, il faut avoir recours à d'autres outils, méthodes. Il continue en exposant sa thèse selon laquelle cette insuffisance viendrait du fait que les sens «ne donnent jamais que des exemples» (l.2) les sens nous permettent de recevoir des représentations particulières dans des situations précises, il appelle cela des «vérités particulières ou individuelles» mais pas de vérifier si elles sont vraies dans toutes les situations et nous ne savons pas non plus par le seul usage des sens si ces représentations peuvent constituer des connaissances objectives. [...]
[...] Pour conclure nous avons pu voir dans ce texte que les sens sont indispensables dans la formation de nos connaissances en reposant sur le vécu, l'expérience sensible mais que seuls ils ne suffisent pas à nous donner des connaissances vraies, utiles. Pour cela il faut aussi avoir recours à la raison pour distinguer les vraies choses que nous apporte les sens des illusions et à une méthode. Mais nous voyons aussi que la raison seule, sans une intervention des sens ne mènerait à rien. Les sens sont un outil dans l'élaboration de nos connaissances. [...]
[...] Pour lui les mathématiques « pures » sont l'exemple même que les connaissances vraies ne sont pas toute données par les sens. En effet, dans les mathématiques pures nous partons d'une hypothèse donc d'une idée puis nous suivons un chemin qui s'appelle la démonstration, qui utilise des définitions afin de valider ou réfuter l'idée de départ en partant du principe que si telle chose est vraie telle autre l'est aussi. Les sens ne semblent pas intervenir dans cette démarche et pourtant à la fin nous obtenons des connaissances vérifiées cela s'explique par le fait que la démarche de réflexion mathématiques et ses preuves ne s'appuient pas sur des exemples mais sur une démonstration qui donc ne fait pas appel aux sens « doivent avoir des principes dont la preuve ne dépend point des exemples » (l.5,6). [...]
[...] A travers l'explication de ce texte nous pourrons nous demander de quelles manières sont acquises les connaissances véritables. Pour cela, nous étudierons tout d'abord le texte afin de dégager la thèse principale de l'auteur selon laquelle les sens s'apportent que des exemples. Ensuite, nous verrons les arguments qu'il propose et les limites qui leur correspondent. Tout d'abord Leibniz commence son texte par « Les sens » (l.1) il pose dès le début du texte le terme central, celui sur lequel notre réflexion va se porter. [...]
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