Les fondements théoriques et philosophiques d'un régime politique sont les bases qui vont conditionner son application au sein de l'entité que ce régime politique contrôle. Charles-Louis de Secondat, baron de la brède et de Montesquieu, connu sous le nom de Montesquieu, a commenté et critiqué différents fondements théoriques et philosophiques de régime politique. Dans l'un de ses recueils posthumes, Mes pensées, Montesquieu déclare que « la raison pourquoi la plupart des gouvernements de la Terre sont despotiques, c'est que cela se fait tout seul. Mais, pour des gouvernements modérés, il faut combiner, tempérer les puissances ; savoir ce qu'on donne à l'un, ce qui reste à l'autre ; enfin il faut un système, c'est à dire une convention de plusieurs et un discussion d'intérêts. Le gouvernement despotique est uniforme partout: il saute aux yeux. » Montesquieu, auteur du XVIIIème siècle est l'un des penseurs de l'organisation politique et sociale sur lesquels les sociétés modernes s'appuient (...)
[...] Dans le livre XI, chapitre intitulé de la constitution d'Angleterre, Montesquieu établit un des principes fondamentaux des Lumières, à savoir la séparation des puissances. Il définit très précisément cette théorie et envoie vers une idée de son application nécessaire selon lui à la liberté. Quelles sont les singularités et les dispositions du nouvel ordre politique que Montesquieu entrevoit au travers de la doctrine de la Trias Politica? Montesquieu aborde les caractéristiques indissociables de l'absolutisme Il veut aussi démontrer par sa théorie les possibles bases d'un nouveau mode de pensée et donc d'action (II). [...]
[...] Il apparaît ainsi fondamental que les trois puissances soient exercées par différents organes. Comme John Locke l'avait expliqué, il y a une nécessaire hiérarchisation des puissances et donc forcément une séparation car il n'y aurait aucun intérêt à hiérarchiser des pouvoirs qui seraient posséder par une seule personne ou un seul et même organe. La collaboration des pouvoirs Montesquieu veut démontrer la nécessité de séparer les puissances qu'Aristote avait énuméré avant lui. Il ne parle néanmoins à aucun moment d'une collaboration de ces pouvoirs. [...]
[...] Mais Montesquieu énonce là encore un grand principe sans y ajouter les modalités concrètes de son application. Il est non négligeable de remarquer que si Montesquieu prône une séparation des pouvoirs, il n'indique en rien qui doit les posséder. L'absence de légitimité La légitimité du pouvoir en place Montesquieu, en défendant son dogme, s'attaque inévitablement au régime français. (l21) Tout serait perdu, si le même homme ou le même corps des principaux, ou des nobles, ou du peuple, exerçaient ces trois pouvoirs.» Néanmoins, qu'on le conteste ou pas, le détenteur du pouvoir l'exerce de façon légitime. [...]
[...] Mais, pour des gouvernements modérés, il faut combiner, tempérer les puissances ; savoir ce qu'on donne à l'un, ce qui reste à l'autre ; enfin il faut un système, c'est à dire une convention de plusieurs et un discussion d'intérêts. Le gouvernement despotique est uniforme partout: il saute aux yeux. Montesquieu, auteur du XVIIIème siècle est l'un des penseurs de l'organisation politique et sociale sur lesquels les sociétés modernes s'appuient. Son renouvellement de l'approche des sciences politiques notamment dans son travail sur la répartition des fonctions de l'Etat entre ses différentes composantes, prémisse du principe de séparation des pouvoirs, a contribué à l'essor des Lumières. [...]
[...] Montesquieu nous expose que le côté scientifique, la théorie pure de son dogme. On a ainsi la notion d'un point de vue totalement abstrait tel une théorie juste sortie de son laboratoire de création. La théorie de Montesquieu est très bien décrite: il nous manque juste en fait les modalités tout aussi précises de son application. L'approximation de la pratique Pour garantir la liberté politique, Montesquieu explique que: Il faut que le gouvernement soit tel, qu'un citoyen ne puisse pas craindre un autre citoyen.» Il précise donc, comme dit précédemment, que la liberté s'appuie sur la répartition des puissances ce qui amènent selon lui au fait que n'importe quel individu ne craindra rien d'un autre. [...]
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