L'Homme, et plus précisément le philosophe, tout au cours de sa vie se soumet à nombre d'interrogations. On retrouve parmi les questionnements des philosophes celui de savoir quelles sont les limites du savoir humain, plus précisément, sur quoi aboutit la quête de la connaissance de l'Homme ?
C'est cette préoccupation qui retient l'attention de Montaigne, l'Homme par la quête du savoir découvre paradoxalement sa condition naturelle, soit son ignorance. Quelle valeur accorder effectivement à l'ignorance ? Par ailleurs, au delà du fait que nous ne possédons pas de savoir absolu, dans quelle mesure peut-on affirmer que les sciences ne sont que vanité ? Ne possèdent-elles pas un caractère utile à l'homme dans sa quête de la connaissance, ce que regroupe plus globalement la philosophie ? (...)
[...] Or, par cette prise de conscience dont seul l'être humain est capable, l'Homme est amené à réaliser une démarche de remise en question de sa condition naturelle. De ce fait, nous passons d'une ignorance naturelle restée jusqu'alors inconsciente de l'être, à une ignorance avérée N'est ce pas ce que nombre de philosophes ont découvert ? Lorsque l'Homme prend conscience de sa condition au sein du cosmos et se remet en question, il mesure son infinie petitesse. De plus, une ignorance avérée signifie un disfonctionnement au sein des sciences, autrement dit que ce qui établit la connaissance de l'homme n'est que vacuité et futile, ne permettant pas de remplir la soif de connaissance des Hommes de manière totale. [...]
[...] S'arrêter sur ses faiblesses ne rentre pas dans la démarche philosophique qui consiste à tirer sa valeur de l'incertitude. Enfin, ne parler que de l'ignorance de l'Homme en général, c'est occulter le fait que l'Homme depuis toujours est naturellement désireux de connaître et de comprendre le monde qu'il entoure, pour ainsi jouir pleinement des facultés uniques dont il dispose. Ce texte de MONTAIGNE nous a permis de prendre conscience des difficultés à cerner les limites du savoir humain, et de se questionner nous même sur le fait de savoir à quoi aboutit notre recherche du vrai, ainsi que ses limites. [...]
[...] On retrouve parmi les questionnements des philosophes celle de savoir quelles sont les limites du savoir humain, plus précisément, sur quoi aboutit la quête de la connaissance de l'Homme ? C'est cette préoccupation que retient l'attention de MONTAIGNE, l'Homme par la quête du savoir découvre paradoxalement sa condition naturelle, soit dit son ignorance. Quelle valeur accorder effectivement à l'ignorance ? Par ailleurs, au delà du fait que nous ne possédons pas de savoir absolu, dans quelle mesure peut-on affirmer que les sciences ne sont que vanité ? Ne possèdent-elles pas un caractère utile à l'homme dans sa quête de la connaissance, ce que regroupe plus globalement la philosophie ? [...]
[...] A en croire l'auteur, la quête de la connaissance n'importe peu, ce qui en résulte est juste la condition de l'homme à être ignorant. Certes, cette faiblesse est incontestable, il suffit de voir les nombreuses découvertes qui se contredisent, qui peuvent à tout moment être remises en cause comme ce fut le cas avec l'organisation planétaire de notre galaxie avec les théories sur le géocentrisme ou sur l'héliocentrisme, ce qui a amené les hommes à baisser humblement la tête pour reconnaitre leur condition propice à l'erreur. [...]
[...] Ici encore nous pouvons découvrir que la philosophie en plus de regrouper les connaissances de chaque science, nous offre de plus grandes perspectives. La philosophie, en couvrant la totalité du réel, nous donne de contempler l'harmonie du monde et d'attribuer une juste proportion aux évènements, contribuant ainsi à nous faire croitre en humanité, et en humilité. [...]
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