Il s'agit d'un philosophe du XVIIIe siècle ayant prit sous son aile un jeune novice curieux du milieu philosophique.
Lors d'une discussion à table, le sujet débouche sur le fait que l'homme est un animal lui aussi ; pour seule différence qu'au fil du temps, il a acquis des critères qui lui ont permis de passer du stade d'animal au stade d'homme capable de se situer dans un temps autre que le présent, alors que l'animal, lui, est restreint à vivre dans le présent seul.
Le novice intéressé par cette différence, finit par demander "comment l'homme parvient-il à s'affranchir du présent ?". C'est à cette question que le sage prit un temps de réflexion avant de répondre que l'homme dispose de deux facultés spéciales, qui lui permettent de se distinguer de tout autre être vivant sur Terre et lui donne alors un pouvoir intellectuel qui lui confère d'innombrables avantages (...)
[...] C'est une manière d'examiner plus à fond une idée, une situation. Ce procédé n'a aucunement les mêmes modes que ceux de l'intuition mais ce n'est pas pour autant qu'ils différent de beaucoup. Schopenhauer le considère comme une sorte de reflet et d'écho de la connaissance intuitive Cette nouvelle faculté mentale, dont seul l'homme dispose est le mécanisme qui lui a permet d'acquérir cette notoriété au sein de tout les êtres vivants. Cette faculté a fait de l'homme un animal raisonnable si on peut dire. [...]
[...] Explication De Texte - Schopenhauer - Le monde comme volonté et représentation, I Il s'agit d'un philosophe du XVIIIe siècle ayant prit sous son aile un jeune novice curieux du milieu philosophique. Lors d'une discussion à table, le sujet débouche sur le fait que l'homme est un animal lui aussi ; pour seule différence qu'au fil du temps, il a acquis des critères qui lui ont permis de passer du stade d'animal au stade d'homme capable de se situer dans un temps autre que le présent, alors que l'animal, lui, est restreint à vivre dans le présent seul. [...]
[...] C'est en se détachant du moment présent que l'homme peut se projeter dans le futur, qui est l'ensemble des présents à venir, pour en modifier son contenu. Étant donné que l'homme, seul être vivant qui possède la réflexion, autre forme de représentation intuitive, c'est grâce à cette notion abstraite qu'il arrive a se libérer du moment présent, en comparaison, les animaux dépourvus de cette faculté dont seul l'homme joui, ne peuvent songer à leur situation autre qu'à l'instant présent. Ils sont donc condamnés à vivre dans le moment actuel. [...]
[...] Un autre esprit, pourrait aussi bien dire que ceux sont les animaux qui se sont affranchi du temps, car ils n'en prennent pas compte alors que l'homme est obnubilé par ce dernier. Il se comporte en fonction du temps, calcul, organise tout selon ce dernier. Pour traiter cette nuance il faudrait auparavant débattre sur le sens du verbe ''affranchir''. [...]
[...] Cette différence de conduite est la conséquence d'un degré de développement infiniment plus primaire. Si l'homme a été capable de se développer au point de concevoir une stratégie, d'endurer une situation, de planifier un événement c'est qu'il surpasse les animaux sur un autre plan : la prévoyance. Pour cela, il faut pouvoir se projeter dans l'avenir, ce qui nécessite tout d'abord un réel détachement du moment présent. Il faut être tout d'abord conscient qu'il y a un temps qui passe, le présent est suivit d'un avenir et est précédé d'un passé. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture