Dans ce texte, Le Monde comme volonté et comme représentation, Arthur Schopenhauer introduit fortement la notion de "volonté" et de "vouloir" par rapport au désir. La question est donc : est-ce qu'il faut se soumettre ou non à nos désirs ? Il soulève la relation entre désirer et le résultat, la satisfaction de ce désir où il considère le désir comme manque. Il évoque aussi les besoins satisfaits et le cercle infini du désir (lignes [1 à 9]) puis comment nous sommes asservis à notre volonté (lignes [9 à 16]), En effet, il veut nous faire prendre conscience que nos envies nous dominent. Faut-il donc se satisfaire de ce que l'on a pour être heureux ? (...)
[...] Mais on ne peut s'éviter; on se retrouve, on s'importune, on se tourmente toujours . Arthur Schopenhauer nous donne sa réponse à propos du désir auquel il est confronté et nous dit qu'aucun bonheur n'est possible. Goblot nous dit que le désir est un attrait que l'on subit, la volonté un pouvoir que l'on exerce. Il dit bien que l'on ne peut pas s'échapper du désir mais que l'ont peut dominer son vouloir. Alors, nous pourrions peut-être apprendre à nous contrôler, à nous contenter de ce que nous avons et peut-être aurions-nous une paix, une forme de sérénité, peut- être est-ce cela que l'on appelle bonheur Nous sommes tous soumis au désir, mais pour certains, la frustration qu'entraîne le renoncement ne les touche pas trop, tandis que d'autres deviennent complètement dépendants même au prix de leur vie. [...]
[...] Un désir satisfait en fait renaître un nouveau faisant de nous un Monsieur Ah si j'avais . éternel insatisfait. Schopenhauer nous soumet une solution assez négative car il émet cette idée que tant que l'on est guidé par le vouloir, on ne peut pas être heureux si nos désirs ne sont pas satisfaits. Le désir est une impulsion, une force que nous ne maîtrisons pas. Les espérances auxquelles il faut allusion sont ce qui fait le cœur du désir. Les craintes continuelles font partie des péripéties pour avoir un objet. [...]
[...] Il ajoute à ces deux mythes un troisième que l'on retrouve dans l'Iliade de Homère où Tantale est condamné à être affligé d'une faim et d'une soif inextinguibles. On pourrait ajouter le punition donnée à Sisyphe que l'on trouve dans l'Odyssée de Homère qui doit sans cesse rouler jusqu'au sommet d'une montagne un rocher, qui retombe systématiquement. Ces symboles de l'infini du désir rejoignent cette phrase de Lucrèce dans son ouvrage De la Nature, III : Ainsi chacun se fuit sans cesse. [...]
[...] Schopenhauer pose des questions au lecteur, des questions pour qu'il réfléchisse à ce qui est le mieux pour lui et donc ensuite prendre parti. Mais les deux oppositions : poursuivre ou fuir craindre le malheur ou chercher la jouissance qu'il soulève, il montre que le résultat est le même. Soit l'on poursuit et l'on est insatisfait, soit l'on fait et l'on est frustré, il nous manque quelque chose. La volonté, est exigeante parce qu'elle s'appuie sur le désir. Paul Ricoeur l'affirme par cette citation dans la Philosophie de la volonté : le vouloir serait faiblement efficace s'il n'était aiguillonné d'abord par la pointe du désir. [...]
[...] Arthur Schopenhauer, Dans ce texte, Le Monde comme volonté et comme représentation, Arthur Schopenhauer introduit fortement la notion de volonté et de vouloir par rapport au désir. La question est donc : est-ce qu'il faut se soumettre ou non à nos désirs ? Il soulève la relation entre désirer et le résultat, la satisfaction de ce désir où il considère le désir comme manque. Il évoque aussi les besoins satisfaits et le cercle infini du désir (lignes à puis comment nous sommes asservis à notre volonté (lignes à En effet, il veut nous faire prendre conscience que nos envies nous dominent. [...]
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