Schopenhauer, "Le Monde comme volonté et comme représentation" - publié le 03/03/2010

Bastien D.

Commandez une rédaction : Commentaire de texte en Philosophie sur mesure

Devis en ligne gratuit

Commentaire de texte Format .doc

Schopenhauer, "Le Monde comme volonté et comme représentation" - publié le 03/03/2010

Télécharger

Lire un extrait

Lecture
Résumé
Sommaire
Extraits
Documents similaires

Résumé du document

Nous allons étudier un texte de Schopenhauer qui pose un problème sur la provenance de la satisfaction. En effet, pour l'auteur, la satisfaction d'un sujet ne peut se suffire à elle-même. Elle doit satisfaire un désir : "Il n'y a pas de satisfaction qui d'elle-même [...] vienne à nous ; il faut la satisfaction d'un désir".
Nous allons donc nous demander : Peut-on satisfaire tous ses désirs ? Satisfaire tous ses désirs apporte-t-il le malheur et la déception ? Le désir vient-il de la possession de l'objet désiré ou de sa conquête ?

(...)

- il n'existe pas de satisfaction "tout court" : toute satisfaction est satisfaction d'un désir Schopenhauer critique ici une conception du bonheur comme félicité spontanée, qui arriverait d'elle-même comme une chance ou une surprise (cf. étymologie). Idée qu'on peut critiquer : n'y a-t-il pas toujours une part d'inattendu, de gratuité dans le bonheur ? L'homme heureux serait ainsi celui qui parvient à lâcher prise, qui sait être patient et profiter de tout ce qui se présente, - ce que nous ressentons d'abord, directement, c'est la privation, le manque, qui nous pousse à le combler. Il fallait bien montrer le paradoxe de la phrase suivante "avec la satisfaction cesse le désir et par conséquent la jouissance aussi". Cette phrase présuppose que nous ne jouissons pas des objets que nous atteignons, ou en tout cas que cette jouissance n'est qu'éphémère. Il fallait expliquer pourquoi c'est le cas (erreur dans l'estimation de l'objet le plus souvent) et vous pouviez aussi critiquer cette idée par la suite, par ex avec Epicure (...)

Sommaire

Introduction

I) La thèse de l'auteur : désir, satisfaction et douleur
II) Les finalités
III) Désir, bonheur et maîtrise de soi

Conclusion

Le texte étudié

(...) Il n'y a pas de satisfaction qui d'elle-même et comme de son propre mouvement vienne à nous ; il faut qu'elle soit la satisfaction d'un désir. Le désir, en effet, la privation, est la condition préliminaire de toute jouissance. Or avec la satisfaction cesse le désir et par conséquent la jouissance aussi. Donc la satisfaction, le contentement ne sauraient être qu'une délivrance à l'égard d'une douleur, d'un besoin ; sous ce nom, il ne faut pas entendre en effet seulement la souffrance effective, visible, mais toute espèce de désir qui, par son importunité, trouble notre repos, et même cet ennui qui tue, qui nous fait de l'existence un fardeau.
Or c'est une entreprise difficile d'obtenir, de conquérir un bien quelconque ; pas d'objet qui ne soit séparé de nous par des difficultés, des travaux sans fin ; sur la route, à chaque pas, surgissent des obstacles. Et la conquête une fois faite, l'objet atteint, qu'a-t-on gagné ? Rien assurément, que de s'être délivré de quelque souffrance, de quelque désir, d'être revenu à l'état où l'on se trouvait avant l'apparition de ce désir. Le fait immédiat pour nous, c'est le besoin tout seul c'est-à-dire la douleur. Pour la satisfaction et la jouissance, nous ne pouvons les connaître qu'indirectement ; il nous faut faire appel au souvenir de la souffrance, de la privation passée, qu'elles ont chassées tout d'abord.
Voilà pourquoi les biens, les avantages qui sont actuellement en notre possession, nous n'en avons pas une vraie conscience, nous ne les apprécions pas ; il nous semble qu'il n'en pouvait être autrement ; et, en effet, tout le bonheur qu'ils nous donnent, c'est d'écarter de nous certaines souffrances. Il faut les perdre pour en sentir le prix ; le manque, la privation, la douleur, voilà la chose positive, et qui sans intermédiaire s'offre à nous (...)

Accédez gratuitement au plan de ce document en vous connectant.

Extraits

[...] Désirer est la marque de notre liberté, et permet le déploiement de toutes nos autres facultés. -Enfin, il fallait absolument commenter que Schopenhauer finit par assimiler désir et besoin : vous deviez montrer la différence, ce qui vous permettait de proposer une voie de résolution ensuite. L'homme est-il alors condamné à souffrir ? Troisième partie (lignes 17 à la fin) + portée philosophique de l'extrait Schopenhauer conclut effectivement le texte en affirmant que seule la douleur est positive, c'est-à- dire existe réellement. [...]

[...] Cependant, si l'homme cherche continuellement à satisfaire tous ses désirs, cela ne nuit-il pas à notre société ? A cela, l'auteur nous a fait remarquer que seul l'homme est maître de ses choix. C'est à lui de décider si il lui semble qu'il pouvait en faire autrement La chose positive est justement le sujet qui permet de cadrer les désirs de l'homme. La bonne règle de vie vient de la maîtrise de soi. [...]

[...] Philosophie ; Explication de texte De Il n'y a pas de satisfaction à et qui sans intermédiaire s'offre à nous Schopenhauer, le monde comme volonté et comme représentation. Nous allons étudier un texte de Schopenhauer qui pose un problème sur la provenance de la satisfaction. En effet, pour l'auteur, la satisfaction d'un sujet ne peut se suffire à elle-même. Elle doit satisfaire un désir Il n'y a pas de satisfaction qui d'elle-même [ ] vienne à nous ; il faut la satisfaction d'un désir Nous allons donc nous demander : Peut-on satisfaire tous ses désirs ? [...]

[...] Enfin, nous verrons le point de vue de l'auteur sur la quête de la satisfaction et du désir (lignes 16 à la fin). Nous y joindrons la portée philosophique de ce texte. Première partie (lignes 1 à -il n'existe pas de satisfaction tout court : toute satisfaction est satisfaction d'un désir Schopenhauer critique ici une conception du bonheur comme félicité spontanée, qui arriverait d'elle-même comme une chance ou une surprise (cf. étymologie). Idée qu'on peut critiquer : n'y t-il pas toujours une part d'inattendu, de gratuité dans le bonheur ? [...]

[...] Schopenhauer parle des désirs en général, mais il fallait les distinguer. Vous pouviez également vous servir d'Epictète : la vie n'est pas une lutte permanente et vaine, mais de toute chose, il t'appartient d'en tirer profit Conclusion : Ce texte nous a permis de nous confronter à une réalité que nous subissons tous les jours : peut-ont satisfaire tous ses désirs ? Pour répondre à cette question, l'auteur nous a fait étudier un raisonnement précis. Nous avons vu tout d'abord que la satisfaction des désirs permettait de supprimer certaines souffrances. [...]

doc