Le texte de Schopenhauer est extrait de Le monde comme volonté et comme représentation, écrit en 1819. Ce texte est anthropologique car il parle des hommes et de leur nature. Schopenhauer cherche à montrer que l'homme est un animal métaphysique, et qu'il est différent des autres êtres vivants qui peuplent la terre, comme le montre la première phrase du texte. Pour amener le lecteur à la réflexion et pour le faire adhérer à sa penser, Schopenhauer utilise judicieusement l'argumentation en s'aidant de connecteurs logiques. Il utilise également des arguments pertinents susceptibles de convaincre les différents lecteurs.
[...] L'homme est donc un animal métaphysique. Bien que l'argumentation de Schopenhauer soit bien menée, elle est, comme toutes thèses philosophiques, contestable. D'abord, le fait que l'homme soit un animal est vrai sur le plan biologique mais peut être contesté sur le plan psychologique. En effet, si l'on pense avec Descartes que la parole est l'expression de la pensée ou de la conscience, si les animaux ne parlent pas, c'est tout simplement parce qu'ils ne pensent pas, et qu'ils n'ont pas conscience d'eux. [...]
[...] La suite du premier paragraphe rend compte des différents présupposés liés à ce sujet utiles pour comprendre la suite de l'argumentation et pourquoi cette thèse est posée. De même fait la liaison entre les deux premiers paragraphes car le mot étonnement figure à la fin du premier paragraphe et le verbe s'étonner est présent au début du deuxième paragraphe. Cela crée du lien et rend la lecture plus facile. La deuxième partie du texte est une comparaison explicitée par tandis que qui différencie l'étonnement philosophique et l'étonnement scientifique. [...]
[...] Comme pour lui, il existe deux types de métaphysiques, dont la religion, tous les hommes peuvent faire de la métaphysique puisqu'il suffit de croire en dieu. Cependant, si l'on pense comme Henri Bergson, dans Matière et mémoire, la métaphysique repose sur le désir de répondre à des questions traditionnelles en prenant en compte les acquis de la science actuelle. Il est alors évident que tout homme ne peut être un animal métaphysique car cela nécessite des connaissances et une méthode de travail que tout le monde ne peut acquérir. Il existe donc bien des faiblesses au texte de Schopenhauer. [...]
[...] Mais ce sont ces faiblesses qui poussent les lecteurs à la réflexion. En effet, un texte parfait ne pourrait, en aucune façon, faire réfléchir le lecteur puisque sa thèse serait irréfutable, ce qui n'est pas l'objectif du texte philosophique. C'est en s'appuyant sur des connecteurs logiques bien placés et sur des arguments remarquablement choisit que Arthur Schopenhauer nous fait comprendre sa façon de penser : L'homme est un animal métaphysique Cela nous aide à réfléchir sur le monde qui nous entour même si sa thèse repose sur le sens que l'auteur donne aux mots, animal et métaphysique. [...]
[...] Dans un deuxième paragraphe Schopenhauer cherche à définir plus précisément l'étonnement et surtout montre que l'homme est bien double car il y dans notre monde deux types d'étonnement qui font l'objet de deux types de recherche différente. A savoir, la recherche philosophique qui s'attache à s'étonner des événements habituels et des choses de tous les jours et à étudier ces phénomènes et l'animalité humaine ainsi que la recherche scientifique qui elle ne s'étonne qu'à propos de phénomène rares et choisis ce que l'on peut ramener à la métaphysique. [...]
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