Le monde comme volonté et comme représentation, Schopenhauer, morale, état, justice, rôle de l'état, victime, volonté, intention
On pense habituellement que la justice est totalement morale, et que la morale suit la justice, en d'autres termes que justice et morale sont totalement liées et qu'elles ont le même rôle, le même but. Toutefois, ce n'est pas la thèse exposée par Schopenhauer dans son ouvrage Le monde comme volonté et comme représentation. En effet, dans cet extrait il met en avant une nette distinction entre le rôle de la morale et celui de l'État.
[...] Ces distinctions conduisent à étudier de plus près le rôle de la morale. Le rôle de la morale L'auteur met en avant les caractéristiques de la morale quant à l'action. La morale prend en considération la volonté, l'intention et n'a d'emprise sur les conséquences des actes. Donc pour la morale, avoir des pensées criminelles (la volonté et l'intention de tuer son voisin) serait aussi grave que le passage à l'action. Pourtant, matériellement, le résultat n'est pas le même. Toutefois, en droit, une intention ne peut être qualifiée de délit, d'infraction. [...]
[...] Par conséquent, la morale est donc plus sévère que le droit, la justice, et l'État, alors que l'on pourrait logiquement penser que le droit doit être plus sévère que la morale. Les valeurs entrent ici en compte. Cependant, ces valeurs sont tellement diverses et mouvantes, que l'Homme ne peut pas toujours savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Par exemple, certains peuvent donner de bon cœur, sans rien attendre en retour, tandis que d'autres donnent pour recevoir. [...]
[...] Le monde comme volonté et comme représentation, extrait - Arthur Schopenhauer (1819) - Le rôle de l'État vis-à-vis de la morale ? On pense habituellement que la justice est totalement morale, et que la morale suit la justice, en d'autres termes que justice et morale sont totalement liées et qu'elles ont le même rôle, le même but. Toutefois, ce n'est pas la thèse exposée par Schopenhauer dans son ouvrage Le monde comme volonté et comme représentation. En effet, dans cet extrait il met en avant une nette distinction entre le rôle de la morale et celui de l'État. [...]
[...] Souvent, ils sont violents parce qu'ils ont eu une enfance difficile. L'État a d'autres rôles : appliquer une sanction à l'auteur, sanction exemplaire qui doit permettre de dissuader les autres à commettre le même acte. Toutefois, la dissuasion de passer à l'acte n'empêche pas toujours les pensées criminelles. Dans cet extrait, Schopenhauer expose donc les rôles et les visions différenciés de la morale et de l'État quant à la justice et l'injustice. Comment se composerait l'État qui aurait la volonté de détruire le penchant à l'injustice ? [...]
[...] La question qui se pose alors est la suivante : comment l'auteur définit-il le rôle de l'État vis-à-vis de la morale ? Il conviendra d'analyser dans un premier temps la distinction opérée entre les deux notions, puis le rôle de la morale et enfin le rôle de l'État. La distinction entre la morale et l'État Cette distinction est posée par l'auteur dans le premier tiers de l'extrait. La morale permet de poser des critères de jugement. Elle peut ainsi aider le juge à qualifier telle ou telle action de bonne ou de mauvaise. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture